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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 20:18

 

Nous nous quittons sans faire de châteaux en Espagne.

Environ deux semaines plus tard, coup de téléphone de Mr SAUFRIGNON « - j’ai votre affaire pour 2300/ha soit 2600frs avec les frais » Grande surprise et la très grande aventure commence.

Je demande à mes parents de faire le déplacement pour leur montrer notre acquisition. Maman me dit « -ton père est malade, il ne peut pas » Christiane d’instinct sent que c’est faux et nous voilà partis pour CHANU. Et on trouve le paternel à travailler chez mon frère Louis. La mère pleurait comme souvent dans ces cas là.

Plus tard, nous apprenions que « une âme bien pensante et nous voulant évidemment que du bien » avait prédit aux parents que nous irions à la faillite en achetant dans les Landes « de la terre pour des lapins » et surtout qu’il ne faudrait pas nous donner de caution. Heureusement nous n’en avons pas eu besoin;

Ce voyage se fit dans la journée. Arrivés vers midi, l’atmosphère était orageuse, électrique dans la voiture et je ne retrouve pas le terrain. Papa ayant vu les pins à perte de vue et quelques champs de maïs me dit: « - j’en ai assez vu, on s’en va » Ce n’était certainement pas plus mal ainsi. Car une parcelle brûlée, ce n’était pas un spectacle à montrer au paternel. Nous boudions CHANU depuis 15 jours, ma mère trouve un prétexte pour nous appeler  et nous inviter à venir chercher des poulets… C’était son habitude de nous gâter, de denrées selon la saison: des œufs, des fraises, des coings, des pommes Etc.

Nous voilà au compromis, emprunts au crédit Agricole, acte de vente tout se déroule sans problème. Le directeur de la caisse de crédit agricole de LABOUHEYRE ne souleva aucune difficulté pour nous accorder les emprunts nécessaires moyennant une hypothèque sur les parcelles achetées.

 

 

 

PELABON et Pierre MAUPU

A notre arrivée dans les Landes, Il existait un organisme privé : le GRCETA. Et Monsieur PELABON le directeur, seul à cette époque pour conseiller et aider les nouveaux défricheurs  dans leurs projets de création.  A cette époque la seule culture générant des résultats spectaculaires : le MAÏS grain. Le maïs faisait l’objet comme encore en 2009 de nombreux essais.  Je n’ai pas connu de suite Mr PELABON, c’est la raison de certaines grandes erreurs. L’aurais-je écouté ?

Par la suite Monsieur MAUPU a tenu la barre du GRCETA pendant des années. Ces deux hommes ont fait preuve de très grande passion pour leur travail, et d’une immense générosité. Je tiens à leur exprimer pour ma famille, notre vive reconnaissance.

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 20:01

 

Nous nous quittons sans faire de châteaux en Espagne.

Environ deux semaines plus tard, coup de téléphone de Mr SAUFRIGNON « - j’ai votre affaire pour 2300fr/ha soit 2600frs avec les frais » Grande surprise et la très grande aventure commence.

Je demande à mes parents de faire le déplacement pour leur montrer notre acquisition. Maman me dit « -ton père est malade, il ne peut pas » Christiane d’instinct sent que c’est faux et nous voilà partis pour CHANU. Et on trouve le paternel à travailler chez mon frère Louis. La mère pleurait comme souvent dans ces cas là.

Plus tard, nous apprenions que « une âme bien pensante et nous voulant évidemment que du bien » avait prédit aux parents que nous irions à la faillite en achetant dans les Landes « de la terre pour des lapins » et surtout qu’il ne faudrait pas nous donner de caution. Heureusement nous n’en avons pas eu besoin;

Ce voyage se fit dans la journée. Arrivés vers midi, l’atmosphère était orageuse, électrique dans la voiture et je ne retrouve pas le terrain. Papa ayant vu les pins à perte de vue et quelques champs de maïs me dit: « - j’en ai assez vu, on s’en va » Ce n’était certainement pas plus mal ainsi. Car une parcelle brûlée, ce n’était pas un spectacle à montrer au paternel. Nous boudions CHANU depuis 15 jours, ma mère trouve un prétexte pour nous appeler  et nous inviter à venir chercher des poulets… C’était son habitude de nous gâter, de denrées selon la saison: des œufs, des fraises, des coings, des pommes Etc.

Nous voilà au compromis, emprunts au crédit Agricole, acte de vente tout se déroule sans problème. Le directeur de la caisse de crédit agricole de LABOUHEYRE ne souleva aucune difficulté pour nous accorder les emprunts nécessaires moyennant une hypothèque sur les parcelles achetées.

 

 

 

PELABON et Pierre MAUPU

A notre arrivée dans les Landes, Il existait un organisme privé : le GRCETA. Et Monsieur PELABON le directeur, seul à cette époque pour conseiller et aider les nouveaux défricheurs  dans leurs projets de création.  A cette époque la seule culture générant des résultats spectaculaires : le MAÏS grain. Le maïs faisait l’objet comme encore en 2009 de nombreux essais.  Je n’ai pas connu de suite Mr PELABON, c’est la raison de certaines grandes erreurs. L’aurais-je écouté ?

Par la suite Monsieur MAUPU a tenu la barre du GRCETA pendant des années. Ces deux hommes ont fait preuve de très grande passion pour leur travail, et d’une immense générosité. Je tiens à leur exprimer pour ma famille, notre vive reconnaissance.

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 11:39

 

NOUS VOICI RENDUS A LA FIN DE L’ANNEE 64

Un client de mon patron me dit qu’un portefeuille d’assurance était en vente à Ambrières. Je prends contact avec le titulaire et rapidement l’inspecteur accepte ma candidature (Mr de VALOIS) Je suis nommé le 1er Janvier 65. Nous déménageons de COURSONNAIS pour venir Rue du 14 Juin.

Jean Michel a 2 ans et demi, Marie-Christine 8 mois, Valérie naîtra 15 mois plus tard.

Les mois et les années qui suivront seront difficiles mais riches.

Difficiles pour Christiane qui supportera malgré les grossesses, à la fois toutes les tâches de la maison, des enfants et l’assistance d’Angel avec un budget à la limite du raisonnable. Et nous ne manquions de rien. Christiane utilisait les légumes du jardin qu’elle cultivait avec adresse, faire des conserves, débiter un veau, un cochon, un mouton, et ainsi garnir le congélateur.

            En effet, il fallait cette intendance efficace pour mener à bien de mon côté:

* les charges des emprunts de la ferme

* l’acquisition du portefeuille d’assurance et son développement. En rentrant parfois très tard de mes tournées de clientèle. J’étais attendu quelle que soit l’heure pour souper ensemble. Mon premier bureau était situé sur la place de la mairie à Ambrières. Thérèse B m’aide le samedi jusqu’à l’arrivée de Michèle. Sa mère me la présente en me disant « - elle vient d’obtenir son diplôme de sténodactylo, je vous en prie c’est une fille courageuse. Prenez-là à l’essai, on n’est pas à une tartine près. »

*  les charges de la construction de la maison de la Rue des Lauriers en 67. Nous changeons de maison le 1er Novembre 67. Les jumeaux naissent le 30. Le bureau se trouve au rez de chaussée. Michèle Gendron occupe les lieux. Yves L  fait son apprentissage alors. Des producteurs sont  à l’essai sans résutats probants.

* la construction de mes mains de la maison de Coursonnais. J’avais un radio téléphone dans ma voiture ce qui permettait à toutes les deux d’appeler en cas de besoin.

* assumer la gestion des dossiers d’une clientèle qui occupaient un tiroir fin 64 (environ 60 centimètres) et qui en occupent 8 en 72 (environ 4m80). Sans parler des dossiers sinistres.

Jusqu’en cette année 72, je gagnais tous les concours de production en assurances VIE, ce qui se traduisait par des voyages en couple en HOLLANDE, sur le RHIN, et dans les Isle BALEARES. Plus un concours de production en assurances individuelles accident qui me rapporte 5 louis d’or.

Les comptes se déséquilibrent. Il me manquait plusieurs dizaines de milliers de francs lors d’une inspection comptable. L‘inspecteur nous donnent le temps de la nuit pour trouver l‘argent manquant. Ce qui eut lieu  grâce à Marie Thérèse T de BONNETABLE une amie de CHRISTIANE. Sinon adieu veaux vaches cochon couvées.

A compter de cet évènement, je lui confie la caisse et les comptes. Ce qui s’ajoutait aux autres tâches. En plus,  l’accueil des clients, la partie comptable compagnie et privée. Jamais depuis lors, il n’y eut une erreur dans les comptes. Mais pour faire face, il nous fallut changer de banque et solliciter une autorisation de découvert important. Celui-ci nous fut accordé par le CIO sans aucune garantie ni caution.

Ce sera la première demande de concours financier à court terme. Le début de l’application grandeur nature du principe appris au CA en 1960.

Jusqu’en 72, la ferme de Coursonnais était en marche avec l’aide d’un salarié Albert MADELIN.

 

1972.

En Janvier 72, celui-ci nous prévient qu’il prendra sa retraite au 31 décembre. Ceci allait tout bouleverser. Il fallait trouver un autre employé avec sa famille qui aurait coûté beaucoup plus cher, les salaires augmentaient plus vite que les revenus générés par la petite exploitation. Qu’à cela ne tienne, Je me mets en quête d’une exploitation plus grande dans le Sud Ouest pour la valeur  de celle que nous avions en Mayenne.

Mon raisonnement de départ était le suivant: si l’exploitation que je pourrais trouver était du double en superficie et double en revenu, je pourrais maintenir notre double activité. Christiane titulaire comme agricultrice et moi agent d’assurance sans perdre trop d’argent, ce qui aurait été le cas en gardant COURSONNAIS.

Résultat de nos recherches et du processus, nous vendons COURSONNAIS; maison, cheptel compris pour 29000 frs l’hectare et nous achetons une parcelle de forêt brûlée dans les Landes 2600frs/ha acte en main. Avec les 12ha 75, en plein rapport, nous achetons 118 has à défricher, calcinés, paysage lunaire. Quels combats en perspective!

En 1978 nous en sommes à 220 has par l’adjonction d’autres parcelles  en acquisition et en location. Combien de femmes se seraient enfuies en courant chez papa et maman face à une telle existence. Christiane avait maintenant 5 enfants depuis Novembre 67. Fatigue, migraines jamais comprises par le mari. Hélas.

 

 

LES LANDES

 

Dès notre premier périple dans le Sud Ouest, qui eut lieu vers le 10 Juin 1972, nous prenons position pour acheter. Une semaine entière pour visiter différentes exploitations dans le GERS, le LOT, le LOT ET GARONNE, le LAURAGAIS puis enfin dans les LANDES. Grand étonnement de voir sur ces terres arides du maïs aussi beau aussi poussant, des fermes neuves aussi bien entretenues et l’irrigation sur d’immenses parcelles plates à perte de vue.

« -il n’y a pas de mauvaises terre. Il n’y a que des mauvais cultivateurs » me disait un jour Louis V mon oncle. Il faut seulement s’adapter. Trouver la solution pour mettre en valeur.

Lorsque Mr SAUFRIGNON nous fait visiter la parcelle qu’il souhaitait vendre, c’était pas la joie débordante: une terre calcinée, pire, tout était noir du feu qui avait quelques mois auparavant ravagé le paysage. Alors, il nous dit « - je vous propose ce lot qui pourrait réunir environ 120has. Les terres à défricher valent 5000frs/ha c’est-ce prix qu’en demande le propriétaire. Mais, il y a une taxe de défrichement qu’il faut ajouter. Elle s’élève à 3000/ha car la commune a dépassé son quota de 25% par rapport à la forêt. »

Partant de l’idée de la taxe, il fallait ôter des 5000 demandés les 3000Frs de taxes. Et je me disais que cette taxe ne devrait pas s’appliquer sur cette parcelle vu la faible densité présente avant incendie. Pensant que l’intermédiaire allait croire à une plaisanterie, j’offre le plus sérieusement du monde 2000frs/ha en argumentant sur la taxe…Il me répond non moins sérieux « - je revois le propriétaire et je vous tiendrai au courant, laissez-moi vos coordonnées ».

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 19:12
A la traoussat, beaucoup d'activité. Voir le second album photos. Vous y verrez la diversités des travaux forestiers, de débardage, de coupe avec abateuse, de chargement et de stockage des grumes. Pendant ce temps c'était la récolte du soja BIO. Et une société d'entretien d'extraction de pétrole changeait une pompe immergée ainsi que le câble qui était en place depuis 23 ans.

Les machines là aussi remplacent la main de l'homme et sa tronçonneuse, laquelle avait remplacé depuis belle lurette la hache et la scie en long. 
Lugos 23 puits en activité. De temps à autre nous voyons de gros engins pour intervenir.
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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 06:44
Après la parution d'un article dans le courrier des lecteurs de la France Agricole par un quidam se prévalant d'être "INGENIEUR en agriculture",
Voici quelques nouvelle à ce sujet:

Brésil, Chine et Inde : des pays à la pointe des biotechnologies

Selon une interview menée auprès des leaders du secteur, le Brésil, la Chine et l’Inde font partie des pays à la pointe des biotechnologies qui lancent actuellement de nouveaux projets capables de rivaliser avec ceux des Etats-Unis.

Ainsi le Brésil se spécialise dans les biotechnologies végétales : Belo Horizonte, São Paulo, et Rio de Janeiro ont été identifiées comme les villes les plus porteuses du Brésil.

La Chine a annoncé comme une priorité, le développement d’une industrie biotech très active. Plusieurs parcs dédiés aux biotechnologies sont en train d’émerger. Shanghai et Pékin accueillent les plus grandes zone dédiées regroupant des entreprises de biotechnologies.

Concernant l’Inde, les prévisions à deux –trois ans font état de la création de 27 technopôles biotechnologiques via des partenariats publics/ privés.

jeudi 2 juillet 2009 à 16:36 :: Cultures OGM dans le monde

le gouvernement danois demande une accélération des autorisations d’OGM

03 07 2009

La ministre danoise de l'Agriculture, Eva Kjær Hansen, a récemment déclaré que la procédure européenne d'autorisation des produits génétiquement modifiés devait être accélérée. Elle a insisté sur les bénéfices apportés par les cultures transgéniques dans l’évolution vers une agriculture durable. Elle déplore la lenteur du processus d'approbation des OGM et son impact négatif sur la recherche et l'innovation. Ainsi, elle déplore la lenteur du processus d'approbation des OGM et son impact négatif sur la recherche et l'innovation. Ce fardeau administratif est à l’origine d’une perte de compétitivité du secteur agricole dans l'UE. "Les OGM sont une chose que nous devons également avoir au Danemark afin que notre agriculture reste compétitive”, a ajouté son porte-parole Knud Kristensen.

les cultures d'OGM en hausse aux Etats Unis en 2009

03 07 2009

Le ministère de l'agriculture américain (l'USDA) a publié le 1er juillet les surfaces d'OGM semées en 2009 aux Etats Unis. Le soja OGM représente 91% des surfaces, le coton OGM: 88 % et les surfaces de maïs OGM atteignent cette année 85% des surfaces totales de maïs.

voir : http://www.gmo-compass.org/eng/news/452.docu.html

Notre réponse:

Rubrique : courrier des lecteurs de la France Agricole

 

Réponse sur « OGM et Pays émergeants » de Marc LEFEBVRE. Lettre parue le 2/10/09

Les   ETOURNEAUX

Je prends l’image d’un vol d’étourneaux s’abattant  bruyamment (comme une dictature) sur  nos  arbres fruitiers et notre vigne quand le raisin est à peine mur. Laissant, derrière leur « prestation » la désolation comme Une FIN du MONDE.

Nous sommes envahis par ces oiseaux de mauvais augures qui endoctrinent nos générations comme le faisaient les dialecticiens marxistes pendant des décennies. Au lieu de drapeaux et de livres  rouges, ces derniers propagent la couleur  vert de gris et piaillent comme ces étourneaux pour annoncer la FIN du monde.  Dans le même France Agricole, Yvon Herry nous indique dans son éditorial que LES FERMERS AMERICAINS utilisent les OGM pour lutter contre la chrysomèle.

Evidemment que les OGM répondent à ce fléau depuis le début de son apparition. Tout comme ils répondent à l’invasion de la sésamie et favorisent la faisabilité du SEMIS DIRECT.
Il est difficile de laisser dire à Mr LEFEBVRE :-«  Quand on  connaît la misère noire dans laquelle sont plongés les utilisateurs d’OGM » en parlant des Argentins, des Indiens, des Brésiliens Etc. Ces pays subtropicaux utilisent massivement les OGM. qui sont devenus incontournables. C’est une culture plus respectueuse, plus biologiques, plus rentable que les méthodes avec semences traditionnelles. Mais, voilà, aucun semencier Français n’y est favorable incapables qu’ils sont  de proposer et  concevoir des variétés OGM. Ils  manquent de moyens.

Comme la nomenklatura rouge nous annonçait le PARADIS de la dictature du prolétariat, dont chacun a bien compris l’échec longtemps après, les Hulot, Seralini, Robin, Bove, ARTE  et consorts  veulent aussi nous entraîner par une propagande mensongère vers la décadence, vers une parité très défavorable pour l’Europe dans le marché mondial. Lequel marché mondial est aussi incontournable que les biotechnologies.

Lire et Voir « du téosinte au maïs transgénique » Ici en tête du blog..

Notre petite fille en Argentine. Les OGM l'ont faite grandir en malice. 

 

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 15:03

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Langonnet et Saint Ilan

 

C’est à LANGONNET et à SAINT ILAN que j’ai fait ce qu’on appelait « le petit séminaire ». Il s’agissait ni plus ni moins que d’un collège catholique avec pratique de la messe chaque matin, d’apprendre la musique ou à chanter des cantiques.

C’est là que j’ai appris cultiver, bouturer, dépoter des fleurs sous serre !!!, couper les cheveux, faire de la photo et les développer. J’ai aussi pratiqué le foot, le basket et le scoutisme surtout à Sr ILAN.

A la fin de la troisième, nous avions à passer l’examen le BEPC (Brevet élémentaire du Premier Cycle). Une ou deux semaines avant l’examen, on nous donnait « temps libre » pour bien réviser… A cette période de révision, comme pendant le court moment du début de ma maladie, avant de cracher du sang, j’ai connu deux périodes de capacité maximale. Je ne sais comment dire pour me faire bien comprendre. Disons, que j’étais en ces moments là capable d’enregistrer tout ce que je lisais dès la première lecture grâce à une forte concentration d’esprit. J’avais l’impression d’atteindre une capacité de mémoire et de raisonnement extraordinaire. J’ai compris ainsi, la différence d’intelligence entre certains individus. Pour certains c’était naturel, mais pour moi, je me consumais littéralement. Je ne pouvais tenir le rythme longtemps. C’est peut-être une des causes de ma maladie. A moins que ce soit la maladie qui me consumait.
Plus tard j’ai tenu à garder un équilibre entre l’exercice physique et l’effort intellectuel de concentration et de méditation.

A SAINT ILAN j’avais mon vélo. J’ai fait plusieurs fois le trajet TINCHEBRAY LANGUEUX et le retour aux vacances suivantes. Nous faisions du camping aussi.

C’était au cours des vacances de la PENTECÔTE

Avec Marcel G, nous décidons de partir jusqu’au CAP FREHEL à vélo,  tente sur les portes bagages. Nous dormons sous la tente et le jour: bain de soleil. Le lendemain, je tombe malade; congestion pulmonaire. Je termine l’année fatigué, ne pouvant faire un match de basket normalement. Le foot: terminé. Au cours des grandes vacances qui ont suivi je m’occupais de la Jeunesse Agricole Catholique, j’organise avec quelques bonnes volonté un inter village. Une fête sportive essentiellement. Puis la Fête de la Terre à Saint Bômer. Ma santé continuait de décliner, j’étais faible, je ne pouvais courir 50m sans être essoufflé, épuisé.  De plus je n’avais aucun appétit. Toutes ces occasions de rencontrer des jeunes filles dans cette période firent que je retournai au petit séminaire malade et surtout très tourmenté par des désirs spéciaux qui l’emportaient sur l’Amour platonique de la Sainte Vierge Marie. Je me suis mis à cracher du sang à bolée, c’était une hémoptysie déclarée. Cas des plus sérieux, j’avais la tuberculeuse comme mon père l’avait eue. Direction l’hôpital de SAINT BRIEUC. On me mettait de la glace sur la poitrine. Mes parents viennent me chercher très affectés. Les larmes roulaient sur les joues. Dans la voiture à un arrêt ma mère m’offre à manger une poire. Je l’ai appréciée comme ça ne m’était pas arrivé depuis des mois.

Rentré à la maison, la vocation disparaissait, partie en fumée, je me plaisais à recevoir les nombreuses visites des copains et copines au cours de l’année de mon rétablissement. Ensuite je restai moitié en convalescence moitié à travailler sur l’exploitation familiale deux années. Je suivais des réunions de vulgarisation organisées par le CETA et la JAC. Je mettais en application ce que j’apprenais au cours de ces réunions et visites d’exploitations modèles. J’instaurai à la ferme la méthode du pâturage rationné avec semis de graminées que me vendait Claude B, pour créer des prairies temporaires. Si bien que sur les 35 hectares que comportait l’exploitation, nous passons de 40 à 120 gros animaux en 3 ANS; Grand désespoir de mon père, car plus le cheptel augmentait, plus les finances baissaient. .Depuis cette époque avec Claude, nous ne nous sommes jamais perdus de vue.

En fin de compte, je prenais trop d’initiative, trop d’autorité et d’un commun accord je cherche du travail pour partir. On ne pouvait rester sur l’exploitation avec deux cabochards. Mon père avait une relation dans le conseil d’administration de la caisse de Crédit Agricole. Il lui demande s’il pouvait intervenir en ma faveur (le coup de piston ça marche) Entre temps, je suis représentant dans une concession FERGUSON à DOMFRONT. Nous étions en Novembre 1959 année de sécheresse très marquée. Je ne sais si c’est la vraie raison ou si je n’avais aucun don pour la vente. Toujours est-il que je ne vends RIEN durant ce mois. Monsieur CLOUARD me dit alors « Vous avez mieux à faire que de travailler avec nous ». Dehors !

La relation du paternel fut plus efficace. Et je suis admis par le CA et envoyé en peu de temps comme gratte-papier dans une petite agence à EXMES dans l’Orne.

Au bout de quelques mois, le seul exécutant de la plus petite caisse du département tombe malade. Au pied de mur j’ai tenu le journal comptable de caisse et fait la balance en travaillant très tard le soir sans regarder l‘heure. J’étais le gars du Crédit, je plaçais des ouvertures de compte, des prêts calamité et parfois la somme ainsi prêtée je la plaçais pour le client à un taux rémunérateur.

J’étais logé chez l’habitant, des retraités possédant encore quelques champs pleins d’herbe. Au printemps je fais un emprunt à 1% à la caisse du Crédit et j’achète 5 broutards que je mets en embouche dans les parcelles de mes hôtes. J’allais dans une grande ferme aider aux foins pour me distraire certains soirs après ma journée. Plus tard, j’apprends que la grande fille de la maison croyait que je venais pour elle. C’est vrai que j’étais bien reçu, gâté même. Henriette est restée célibataire…La revente des broutards à l’automne me laisse un bénéfice substantiel.  C’est peut-être ce qui me décida de chercher à changer ma 4CV Renault que m’avaient donné mes parents en partant des PERRETTES. La DAUPHINE valait 5800 francs, il m’en manquait beaucoup. Comment faire? Un emprunt alors que je devrais quitter le Crédit Agricole, impossible. C’est Christiane qui sacrifie le pécule qu’elle avait sur son compte, toute sa fortune, pour le voir disparaître dans l’achat d’une foutue bagnole de son bon ami? C’était risqué NON ?

 

 

J’avais vu cette princesse qui ne cessait de hanter mon sommeil…

Le 1er janvier de l’an 1960 me fut fatal. Chez les parents de Marie Louise LESTAS à l’AUNAI à DESERTINES. Joseph tenait l’accordéon.

Nous n’avions aucune raison de nous rencontrer.

Pour le midi, il était convenu que je conduise Henri T et Simone, qui habitaient la ferme à côté des Perrettes chez les parents pour aller déjeuner à l’occasion de la Bonne Année. Le repas se termine, c’est l’heure de repartir pour les passagers de ma 4CV pour aller traire leurs vaches. Avant le départ, Henri me demande  « pourrais-tu nous ramener ce soir après l’ouvrage faite? Il y aura une invitée spéciale, une  très belle fille ? » Il était facile de m’influencer non pas pour la belle annoncée, mais tout bêtement, rappelez-vous parce que j’aimais avoir « le cul dans le plat » « conduire et rendre service en même temps » Je refais le transport aller retour pour la seconde fois dans la même journée. Soit 200 kilomètres gratis pro deo qui devait me coûter bien cher …! Ne serait-ce pas plutôt recevoir un salaire différé de 100 pour un ??

Le repas se passe normalement et dans la bonne humeur. La belle était bien là: une princesse je vous dis. Ça trouble n’importe quel mâle. NON ? Joseph, une fois la table desservie ouvre une petite sauterie familiale avec son accordéon.

J’ose demander (ou l’inverse) à la beauté de danser avec moi. Je ne savais pas. Encore moins l’habitude de tourner pour une valse ou une JAVA. Me voilà entraîné dans une course folle à tourner, tourner, je tenais ma partenaire de crainte …

Arrive la fin du morceau, ma partenaire me lâche comme de bien entendu. Déséquilibré dans mon cerveau, je continuais de tourner et je perds l’équilibre pour aller tomber lourdement contre la grosse cuisinière en fonte. Mon épaule touche le robinet du bac d’eau chaude. Tout le monde craint le pire et vient à mon secours sauf mademoiselle! Ma chemise est déchirée dans le dos. Je n’étais pas blessé. Ouf pour l’assemblée. Et grosse rigolade.

Après le départ l’envoûtement fait son office. Sur le chemin du retour, Henri me titille. J’obtiens quelques renseignements pour pouvoir qui sait reprendre contact. L’envoûtement dure encore. C’est la fameuse facture du transport et de la rencontre qui ne devaient pas avoir lieu. (Ou le fameux salaire ?)

Pour moi, le temps passé au Crédit Agricole m’a fait beaucoup progresser. C’était une période riche d’expérience et en même temps très heureuse car chaque week-end je venais à Coursonnais où nous nous retrouvions en amoureux. Nos première rencontres furent troublées par des arguments de gens bien pensants dont mes parents qui me disaient  « -une orpheline (sous entendu sans fortune) c’est dangereux. C’est aller au devant du malheur, d’un malheur inconnu dans nos familles »

Alors je tergiverse le temps du second week-end en laissant lâchement un message à la maison de Coursonnais, pendant l’absence de Christiane et Angel parties à la messe. Je ne suis pas toujours courageux ! Contrairement à CHRISTIANE, elle qui est si directe, quelque fois trop, car ça fait très mal quand il s’agit d’un malentendu. C’est-ce qu’elle fit en me téléphonant à mon travail en me disant que j’étais le dernier des derniers…Je me ressaisis, mon bon cœur, ou autre chose de plus singulier ! retrouvera le chemin de Coursonnais. Et l’année 1960 nous apporte le bonheur, comme je le dis plus haut, je quitte le Crédit Agricole pour entrer au service d’un agent d’assurance de GORRON afin de nous marier. Christiane ne veut pas partir de Coursonnais. Elle s’est engagée intimement  à rester auprès d’Angel pour l’assister dans ses vieux jours de la même manière qu’elle avait été elle-même assistée, recueillie comme orpheline. Nourrie et logée Etc.

Tant que nous n’étions pas mariés : « pas touche » par la volonté de Christiane et aussi les principes de l’époque. On ne se laisse pas aller à la « chose ». Et la pilule n’existe pas encore.

Nous nous marions le 1er avril 1961. J’étais dans la place depuis mon départ de l’agence le 1er novembre 60. Grâce au changement d’employeur, j’ai gagné dès mon arrivée ce que j’aurais pu espérer gagner après 10 ans passés au Crédit Agricole ». Dès l’année suivante je double encore mon salaire par les affaires que je faisais souscrire pour mon patron.

En quittant l’agence du CA, Le directeur de l’école qui était en même temps le directeur administratif  me fait un certificat de travail particulier. « -Mr Michel Durand a travaillé au Crédit Agricole, agence d’Exmes du tant au tant. Doué d’initiative il a donné toute satisfaction » signé   PECCATTE et le cachet du Crédit Agricole.

Mon salaire nous permet sur l’exploitation de réaliser une étable, (je soudais les cornadies avec une dynamo de char), d’acheter un troupeau de 22 vache frisonnes. D’avoir des truies en plein air. La paie de lait était pour nous. De même la vente des porcelets. Quand 4 ans plus tard la propriétaire décède nous nous portons acquéreurs des 13 has de la métairie. Cette transaction est facilitée par les hommes d’affaires de madame LAIZE. Tous avaient beaucoup de compassion et d’amitié pour l’orpheline et Angel.

Nous nous étions préparés dès avant notre mariage pour cette éventualité en obtenant qu’Angèle adopte CHRISTIANE comme sa fille légitime.

Un procès fut arrangé pour faire reconnaître Christiane comme exploitante en titre grâce à une enveloppe post datée par la poste et les bordereaux de paie de lait à notre nom.

Ainsi, nous pouvons acheter à un prix raisonnable, par l’attribution de prêts d’installation à des taux réduits, des frais d’acte exonérés de taxes de transmission et l’absence de surenchères. Car nous étions (CHRISTIANE) prioritaires. Nous sommes en Octobre 1964.

Pour les annuités, je partais du principe que mon salaire y pourvoirait. Mais aussi n’ayant rien, on devait prendre des risques. En cas d’échec on repart à la case départ et, personne ne peut nous reprocher d’avoir essayé.

Par mes lectures au Crédit Agricole, j’avais appris deux choses importantes entre autres :

            1)- il ne faut pas essayer d’économiser; il faut toujours chercher à gagner plus.

            2)- il fallait emprunter jusqu’à 40 ans et rembourser ensuite. L’inflation forte de l’époque était très favorable aux emprunteurs. L’inflation était égale ou supérieure aux intérêts annuels.

Je ne me suis pas arrêté à 40 ans. Plus tard, j’ai compris qu’il ne faut pas tenir compte de son âge pour entreprendre. C’est ici et maintenant que je vis. Sinon on remet aux calandres grecques et on ne réalise rien. Il faut admettre que quoiqu’on fasse ce ne sera pas grand-chose. Et la mort peut à tout moment nous prendre. Un jour sur la route des Landes mon père et moi, il me dit « - quelle vie? Et s’il t’arrive un accident tu seras bien avancé »-- Et de lui répondre : « -partir dans un accident comme en un feu d’artifice n’est-ce pas la plus belle mort? » il s’est mis à rire :- « -vu comme ça »!

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 20:55

Que penses tu de cette phrase: un Etat est en faillite, ça se dit ou pas ?

 

Une entreprise en faillite, c’est quand les dettes dépassent ses avoirs ou sa valeur. :  « BILAN EN DESEQUILIBRE ».

 Un ETAT , combien vaut un Etat ? On le dit en faillite quand il ne peut plus payer ses fonctionnaires comme en Argentine en 2001..

Il faut comme pour une entreprise additionner les fortunes individuelles, les immeubles, les routes et autres infrastructures de communications, ses écoles et universités, son potentiel de travail donc l’ensemble de ses entreprises, de son agriculture et de son commerce, ses contrats d’exports et d’imports, ses générations de travailleurs, donc sa force vitale. Etc. C’est énorme la plupart du temps.

Il faut parler des Etats des pays en voie de développement. Ceux-ci ont beaucoup de difficultés à « se développer ». Illettrisme et corruption en sont les plus grandes causes. Viennent ensuite les guerres tribales, de religion ou idéologiques qui détruisent le peu que les gens possèdent. Tu as vu ce qu’a écrit François de Closet sur l’Argentine ?

En vérité, on le dit à tord qu’un Etat est en faillite.  C’est quand il est contraint d’imprimer de la monnaie, de la fausse par rapport à son stock d’or et surtout par rapport à ses devises en comptes courants. Ce qui crée une dévaluation systématique de sa monnaie et de l’inflation. Autrement il lève des impôts nouveaux ou émet un emprunt d’Etat sur ses concitoyens ou fait appel à des créanciers extérieurs. LE FMI, La banque Mondiale, les banques d’affaires.

Une entreprise déclarée en faillite, le tribunal de commerce analyse sa situation. Dans beaucoup de cas, il étale ses dettes à rembourser et efface les intérêts des remboursements qu’elle doit. Si ce n’est pas encore viable pour l’entreprise, le tribunal déclare « sa liquidation ». Il en est de même pour les PAYS. Pour qui on suspend les remboursements voire  on efface l’ardoise, mais jamais de "liquidation".

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 10:31

MON ENFANCE ET MA JEUNESSE

 

Mes parents formaient un couple uni, indestructible. Ils étaient de très modestes paysans souvent poursuivis par la maladie.

Au cours de leur carrière ils durent meubler, c’est-à-dire reprendre un nouveau départ à trois reprises différentes.

Première installation en se mariant sur 13 hectares dans  l'Orne.

Deuxième départ au même endroit, après la razzia consécutive à l’invasion des Allemands, pendant laquelle tout le cheptel disparaît.

Troisième installation lorsqu’ils durent quitter la PIGAUDIERE à la suite de la donation-partage des grands parents. Ils reprennent la ferme des PERRETTES  antérieurement affermée, et appartenant à grand’mère maternelle. C’était des terres vallonnées, épuisées, une ruine. Mais, nous les enfants n’avons jamais eu faim malgré tout. Jamais privé d’affection, les enfants comptaient beaucoup plus que le reste.

A Fresnes où nous allions à l’école primaire. En petite classe on m’avait attribué le prix de jovialité. Un peu plus tard (plus ou moins 8 ans) je devais chahuter ou parler un peu trop en classe, le directeur, Monsieur LEGORGEU me punissait. Il confisquait mes sabots de bois et m’envoyait en haut, dans l’appartement familial, au piquet…Le sport consistait à « faire poudrette », c’est-à-dire prendre la poudre d’escampette. C’était simple si les sabots n’étaient pas confisqués. J’osais les demander à la grand-mère qui me les donnait et je partais. Le lendemain le père LEGORGEU (prononcer legorju) qui avait passé sa soirée au bistro de la place ne s’en souvenait plus.

L’ECOLE BUISSONNIERE ;

J’ai fait l’école buissonnière par deux fois et les deux fois, je me suis fais prendre par mon papa ! Punissions : la première fois  avec le fouet. Il revenait avec son attelage de faucher du foin. Le fouet sur des mollets nus, ça laisse de la mémoire !  La seconde fois, des gifles en veux tu en voilà. Maman ne disait rien et avait la larme à l’œil. J’étais la désolation, le chien noir de la couvée.

L’année suivante, nous étions Louis et moi en pension au SACRE CŒUR de DOMFRONT. Pour m’aider à me remettre dans le bon chemin, ma mère me parlait souvent de l’Oncle AUGUSTE, missionnaire au Congo en AFRIQUE, et quand il venait en congé, il me prenait à part pour bavarder et voir où j’en étais dans mes connaissances scolaires. Il disait à qui voulait bien l’entendre « - Michel sera capable du meilleur comme du pire ».

Nous ne manquions pas les conférences qu’il donnait dans les paroisses des environs, pour récolter de l’argent qu’il utiliserait là-bas dans sa mission… Elles s’illustraient de diapositives sur grand écran. Il était passionné, animé par la FOI.

Au Sacré Cœur, Louis devait avoir 11 ans et moi 9. J’avais une très bonne maîtresse et j’ai commencé à être bon élève.

Nous étions en période d’après guerre, et les privations, les tickets de rationnements sévissaient. Nous n’avions droit qu’à une demi-tranche de pain pour chaque repas composés surtout de pommes de terre et de choux. Maman nous envoyait des miches de pain qu’elle faisait elle-même ainsi que d’autres provisions : beurre, confiture. Beaucoup d’autres, ils étaient nombreux n’avaient rien de leurs parents. Je me rappelle que certains avaient des engelures et la roupie au nez.

Louis n’aimait pas les choux et reçut un sobriquet : « PAS DE CHOU » !  Et, comme j’étais le petit frère, j’ai eu droit à « PAS DE CHOU   2 » !

Nous avions droit aux promenades le dimanche et le jeudi. Les grands élèves n’y allaient pas avec le dos de la cuillère. Ils organisaient des combats  de boxe à main nues, à moins que ce ne fut des règlements de compte. Une fois l’un des combattants était le surveillant en personne. J’ai vu les nez cassés et le sang couler. Pour un gamin c’était terrifiant. Le dégoût de ce sport m’a poursuivi toute ma vie. « Je ne vois vraiment pas le plaisir de se battre » J’ai moi-même joué du poing avec mon meilleur copain. Je l’ai toujours regretté.

 

L’ECOLE SAINT JOSEPH à TINCHEBRAY

Comme maîtresse, j’ai eu Madame BLANCHET qu’on appelait « piclette » parce qu’elle criait toujours. Mille volts, elle nous faisait travailler.

L’année suivante, on « montait » dans la première année de la grande classe de Monsieur HUBERT qu’on appelait « le père Hubert ». Cette première année, nous ne faisions RIEN. Il ne s’occupait pas de nous. Il suffisait de ne pas chahuter, ni faire de bruit. Il était tout entier à faire entrer par tous les moyens les matières nécessaires à ceux de la seconde année pour arriver au CERTIFICAT et avoir une chance de le décrocher pour ceux qu‘il acceptait de présenter… ça devenait « sérieux »  donc. A tour de rôle, il appelait ceux dont il avait décidé de s‘occuper : ganache, triple buse, triple brut en nous tirant les cheveux courts de la tempe là où ça fait mal.

Louis était toujours très studieux, levé tôt pour apprendre à haute voix par cœur ses leçons. Ensuite il préparait le petit déjeuner pour tous les deux. Et, voyant que je ne me levais pas, il m‘appelait « Michel, viens-tu ?, sacré petit salaud, vas-tu venir à la fin ». Enfin, je me levais, avalais mon « chocolat »  (en fait c‘était du lait sucré avec du pain trempé)

Nous avions 3 kilomètres à faire à pieds, matin et soir. Le midi, nous mangions à la pension des filles à côté avec les bonnes sœurs.

Pour les leçons, je ne les apprenais jamais… et je les savais toujours. Je les récitais en les lisant à l‘envers sur le livre que le père Hubert tenait devant lui à son bureau. Un autre copain faisait de même.

Le père Hubert fumait comme un pompier. Il avait son cendrier plein de mégots Je piquais quelques mégots (le plus possible peut-être) et je prisais les restes de tabac.

J’avais tant l’envie de goûter à ce qui était défendu… Je faisais des frondes avec des bouts de gros fils de fer plus ou moins aciérés que je vendais 20 centimes. J’en vendais 2 pour m’acheter un paquet de cigarettes de la marque « élégante » que je fumais en cachette.

Le samedi, l’école se terminait à 16h. Louis rentrait directement à la maison. Pendant ce temps je traînais avec des copains. Nous possédions chacun notre fronde. C’est à qui ferait éclater le premier un isolateur électrique sur les poteaux  encore sans fils. Et, on passait au suivant. Il ne restait pas beaucoup d’isolateurs valides quand les électriciens ont voulu attacher les fils. Pour réussir nos exploits, nous utilisions des morceaux de ferraille ronds obtenus par les emporte-pièces de l’usine MERMIER qu’on trouvait à la décharge. On les appelait «des  plombs ». J’en avais plein les poches.

A d’autres périodes, aux beaux jours, on allait le long des ruisseaux pêcher à la main des truites et écrevisses. On appelait les ruisseaux : rivières. Toute notre région était truffée de ces ruisseaux d’eau vive. Les truites y venaient frayer. Certaines adultes restaient dans les virages là où il y avait plus de hauteur d’eau.

Bien entendu, nos forfaits sur les isolateurs ne devaient pas rester impunis. Il y eut plaintes et punitions avec dédommagements pour certains parents.

L’entreprise d’électricité avec son équipe faisait une ligne passant dans les champs de la ferme. Le responsable avait demandé à mon père s’il accepterait de faire un repas du midi pour ses gars. Mon père spontanément répond OUI. Papa et maman offraient à manger sans se douter de ce que leur garnement avait fait. C’est un peu plus tard qu’ils se rendirent compte que mes autres camarades avaient été la honte de leurs parents et qu’eux avaient été épargnés.

Autre anecdote : L’hiver papa faisait de la farine d’orge, de l’avoine ou du blé avec son moulin pour donner aux animaux à l’étable. Tandis que je passais de longs moments avec ma fronde dans le grenier pour tirer sur les oiseaux. Des « plombs » d’acier étaient abandonnés à leur sort parmi le grain…Un jour  papa entend un bruit insolite dans son moulin et le rendement baissait … et pour cause. Son gamin était passé par là. « Sacré petit con, va-t-y cor en inventer ? »

C’est dans cette heureuse ambiance que j’obtins mon certificat d’études la jambe plâtrée. En sautant à la corde lors d’une séance d’entraînement pour le BREVET SPORTIF, je m’étais cassé le péroné.

En fin de compte, je déclarais après mon certificat, vouloir devenir missionnaire comme mon oncle. Grâce à cela, j’ai étudié jusqu’en Première. J’avais aussi eu la chance d’aller en colonies de vacances et à des camps scouts avec la troupe de CHANU….

 

Avant de parler de la période du séminaire, quelques anecdotes :

 

Gamins, papa nous montrait comment tirer au fusil sur un écureuil un lapin ou un geai. Comment attacher les petits geais dans leur nid et les laisser grossir nourris par les parents et plus tard venir les cueillir bons à manger.

Avec ma fronde, j’arrivais de temps en temps à toucher un merle dans la haie. Maman me le faisait cuire pour ma gamelle du lendemain.

J’avais 9 ou 10 ans, je me trouvais en vacances chez ma tante Madeleine aux BISSONS. Avec mes cousines, on se promenait dans un pré le long d’une petite rivière. Je m’amuse à patauger le long de la berge du ruisseau à plat ventre. Quand je sens dans ma main quelque chose ?  Une truite, je connaissais déjà un peu. J’avance doucement sous le ventre de l’animal et je pince les ouïes entre le pouce et l’indexe. J’avais attrapé seul, instinctivement ma première truite. Et de belle taille. Plus tard ce sera notre distraction préféré, surtout pour LOUIS, mon grand frère.

Maman était toujours heureuse de nous voir arriver avec une prise : un geai, une truite, des écrevisses. Peu importe qu’on soit sales ou un peu déchirés. Elle nous faisait toujours de bons plats avec nos prises.

Je me trouvais en colonie de vacances à TINCHEBRAY. Le but de la promenade en camion était  Saint JEAN DES BOIS. Nous passons la journée au bord de l’eau. Il y avait de grosses pierres. Dessous j’attrapais à la vue de tous : truites et écrevisses. Les moniteurs en avaient fait une chanson.

A La PIGAUDIERE papa nous avait habitués à sortir les truites dans des flaques d’eau. Il détournait le cours du ruisseau sur une certaine longueur. Il suffisait d’attendre que le courant s’arrête et ramasser de bonnes fritures. Quels bons moments pour des gamins !

Au moment du débarquement des alliés alors que nous avions évacué la ferme de la PIGAUDIERE et que nous étions réfugiés chez la grand-mère DUMESNIL aux Hues à CHANU,  papa nous emmena revoir la ferme. Il y avait un trou de bombe juste derrière la maison et criblée d’éclats, toutes vitres brisées.

Une autre bombe était tombée dans le pré juste sur le ruisseau. Un beau cratère plein d’eau évidemment. Par la suite, en détournant le courant et en vidant le trou avec une pompe à cidre nous faisions des pèches miraculeuses. Des truites énormes.

Pas étonnant que nous ayons cherché des brochets dans les LANDES. En Juillet les canaux cessaient petit à petit de courir. C’est alors qu’avec Jean MI, et les jumeaux, nous trouvions des brochets prisonniers. Dans un trou au virage du canal venant de la ligne de chemin de fer au bout du pare-feu Millet, nous avions pêché des anguilles en grande quantité. Plein une lessiveuse. Christiane en avait raz le bol de dépouiller les bestioles.

Pas étonnant qu’on voie Jean Michel  à 11 ans 2 faisans à la main.

A 10 ans, je conduisais la PRIMA4  à travers les pommiers avec papa ou maman, tout comme LOUIS et Simone. Ça ne m’a pas empêché d’avoir un accident le jour de la première sortie de notre 4CV Renault muni de mon permis.

 

La ferme de la Pigaudière se situe dans une région accidentée, sur la crête d’un vallon. Dans les journées cruciales du débarquement du 6 Juin 44, à la tombée de la nuit papa nous fait voir les lueurs des combats à l’horizon. Les zones du débarquement des plages de la Manche (Arromanche peut-être) se situaient à environ 40 ou 50 kilomètres. Une barre très lumineuse en mouvement constant se dessinait, là-bas tout au loin. Il expliquait qu’il y avait beaucoup de morts pour faire partir les Boches.

Dans ces jours terribles où la maman de CHRISTIANE trouvait la mort, nous étions réfugiés à CHANU chez la grand-mère, une nuit les alliés lâchèrent des torrents de bombes pour repousser l’infanterie allemande. 11morts dont le curé de CHANU. J’ai dormi comme un loir, je n’avais rien entendu.

Juste avant l’arrivée des envahisseurs, mon père avait été chargé de mettre les objets sacrés et décors du culte de la paroisse à l’abri. C’est l’écurie qui fut choisie. Les chevaux allemands ont occupé ce local toute la durée de la guerre sans problème. Papa avait fait également une tranchée ; un refuge sous sol ; un couloir avec un angle à l’équerre pour avoir deux zones de protection selon d’où pouvait venir le danger.

Avant la guerre, mes parents s’étaient offert une auto, une RENAULT PRIMA 4. C’est maman seule qui conduisait. Papa n’avait pas pu passer son permis ? Il était déjà malade de la tuberculose. Lors de l’arrivée des « boches », la voiture sans ses roues, dormait dans son garage tandis que les pneux étaient cachés sous une grosse réserve  de fagots de bois chez un voisin. Elle fut remise en marche rapidement après la libération. Maman fit de nombreux voyages pour aller conduire et rendre visite à papa à la clinique de CHATEAUBRIANT. Là on lui scia les côtes de son thorax gauche à 3 reprises pour comprimer la cavité faite par le bacille. Il revint vivant tandis que 2 compagnes de FRESNES parties en même temps que lui en moururent.

Il avait attrapé cette sale maladie avant la guerre par le travail et je crois un coup de pied de cheval.

Ce fut pour notre mère une époque éprouvante. Courageuse et gaillarde, elle n’en gardait pas moins son fusil près de son lit pour dormir. Je me souviens d’une photo de nous trois pimpants pour la porter au papa et lui mettre sur sa table de nuit pour lui donner courage.

A son tour notre maman fut atteinte d’une pleurésie. Deux malades. Chaque jour notre tante Elise venait faire ce qu’elle pouvait pour aider. Elle avait  à son vélo un porte bagage avant et un à l’arrière pour porter les deux plus jeunes, mon frère et moi pour aller coucher chez elle à CHANU où elle avait, en plus, quelques vaches à traire matin et soir…

Né en décembre 37, vu la santé de mon père j’eu droit à une mère nourrice. Les épreuves ne manquaient pas à la maison, sans compter, le manque d’argent à telle point que certains jours maman n’avait pas de quoi acheter le pain.

En dehors de ces moments, maman nous apprenait à chanter. Nous étions heureux malgré tout par l’amour qui nous unissait.____________

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 07:34

Guilhem, 300909

Concernant LE CAPITALISME. (Réponse du papi à son petit fils)

Je n’aime pas beaucoup ce mot. Je préfère « libéralisme » ou liberté d’entreprendre. Mais, à mon âge, je conviens qu’au terme d’une vie de travail celui-ci traduit en biens divers, puisse valoir un équivalent en argent. Si j’avais créé une usine (ou entreprise commerciale) je comprends qu’en fonction de la dite valeur, une seule personne ne puisse l’acquérir. Il faut donc soit une autre entreprise soit plusieurs actionnaires qui s’en portent acquéreurs. De là, si on pousse le raisonnement encore plus loin, pour une entreprise très importante, il faille mettre le captal en petites actions qui seront acquises par une multitude. Et alors l’entreprise peut continuer de créer, de travailler, d’investir et par conséquence faire vivre un nombre plus ou moins grand de familles des cadres, des employés et des ouvriers.

Et, c’est la bourse qui se charge de faire office de plaque tournante pour vendre et acheter les titres.

Ces titres changent de valeur d’une part en fonction de l’offre et le demande, d’autre part en fonction des résultats de l’entreprise. Je ne t’apprends rien, tu sais tout ça. Si la demande est telle que les titres s’envolent alors qu’il y a un « défaut »inconnu dans le cœur de l’entreprise : défaut de gestion, ou plus fréquent plusieurs clients de celle-ci qui déposent le bilan. Alors, il y a risque d’effet domino, ou par des dettes trop élevées, et c’est la déconfiture. Les actions à l’extrême, ne valent plus rien. Les créations d’entreprises, les délocalisations, les faillites, existent et continueront d’exister. Ça fait partie des conséquences de la concurrence  et aussi du dynamisme de certains dirigeants.

Dans ce que nous vivons de cette crise, selon mon raisonnement l’exemple de LHEMAN BROTHERS, c’est l’application des règles du pur du capitalisme. On n’aurait pas du si ces règles avaient continué d’être appliquées, venir en aide aux banques boiteuses. Donc On a fait appel à la théorie de KEYNE non ou de qui alors ? En tous cas les Etats (seuls à avoir la capacité d’agir) sont intervenus pour que les particuliers ne perdent pas les avoirs qu’ils avaient sur leurs comptes courants. L’effet domino eut été immense. Aussi dramatique qu’en 29.

Revenons au début. Si nous étions dans un pays trop socialiste, j’aurais choisi de travailler à l’ombre d’un parapluie. C'est-à-dire si possible dans la fonction publique. Mais comme nous sommes et que nous resteront dans un pays libéral, j’ai pris tous les risques d’entreprendre, et pour cela d’emprunter beaucoup, énormément. Car rien n’est gratuit. Celui qui le pense est dans l’erreur. Et mamie et moi ; ta mère, ta tante, tes oncles se sont retroussés les manches à leur tour. Un humain croit et veut améliorer son sort et veut se loger, s’habiller, se chauffer et se promener en voiture. Tout ça à la différence des animaux qui naissent « plumés et poilus » Ils n’ont pas besoin de toit sur leur tête Etc.

L’homme se compare aux autres. Il veut paraitre. Dans l’antiquité, c’était au point de se combattre à mort pour posséder ce qu’avait l’autre. Vois les guerres, ce n’est pas l’antiquité.

Le capitalisme répond et remplace tout ça. L’homme est par définition INDIVIDUALISTE. Une politique qui fait table rase de cette notion conduit la nation à la paralysie, au découragement après une euphorie provisoire. Toutes « les conquêtes socialistes » de nationalisations d’entreprises finissent par un manque de responsabilisation des individus pour terminer par la déchéance dans la productivité. Péron en Argentine avait nationalisé « le Ferro carril » le chemin de fer. Plusieurs dizaines d’années après, il y avait 10 ouvriers là où un seul aurait suffi. Les trains étaient délabrés, toujours en retard. Menem (le SYNDICALISTE PERONISTE devenu PRESIDENT) a décidé une nuit d’arrêter les trains en raz campagne. Tout était terminé. Chaque salarié reçut un pécule pour faire ce qu’il voulait.

Le couple quincailler buvant le maté sur une de mes photos sont des anciens du chemin de fer argentin. C’est un exemple de réussite individuelle à partir du pécule qu’ils avaient reçu. J’ai vécu leur début et leur ascension.

L’Etat ne doit pas intervenir dans ce système sauf exception. Je pense à l’exception des approvisionnements en denrées alimentaires. Les prix ni trop élevés, ni trop bas ; les stockages, les infrastructures de canalisations pour donner aux paysans la disposition de l’eau d’irrigation dans le futur, reviennent à la responsabilité des Etats. La climatologie est trop capricieuse. Je dis LES ETATS, car un seul pays peut souffrir de malchance : tempête cyclone, pluies diluviennes ou sécheresse. Mais les pays mutualisés de fait de la mondialisation, ( les intempéries ne frappent pas tous les pays en même temps)  parent à ces catastrophes, au moins partiellement.

L’habitant de la terre est soumis aux caprices parfois terribles de celle-ci.

 

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 07:42
  • La planète en a vu d'autre. L'homme mortel doit se soumettre...
  • Nicolas Hulot, «un imbécile» pour Claude Allègre

AFP
27/09/2009 | Mise à jour : 13:28 | Commentaires 218 | Ajouter à ma sélection

« C'est une honte qu'il soit devenu le gourou de l'écologie. Il envoie les gens rouler à vélo et lui fait ses affaires en hélicoptère», a déploré dans Nice-Matin l'ancien ministre de l'Education nationale.

 

L'ancien ministre de l'Education n'a pas perdu son franc-parler. Claude Allègre affirme, dans une interview publiée dimanche dans le quotidien Nice-Matin, que Nicolas Hulot est «un imbécile». « C'est un imbécile, vous pouvez l'écrire. C'est une honte qu'il soit devenu le gourou de l'écologie. Il envoie les gens rouler à vélo et lui fait ses affaires en hélicoptère», remarque Claude Allègre.

Interrogé sur la taxe carbone, l'ancien proche de Lionel Jospin, un temps annoncé au gouvernement au printemps et finalement pas nommé, la qualifie de «gadget injuste et inutile»: «la France est la seule à l'instaurer. Aujourd'hui 100 euros, 1.000 euros dans quelques années. Vous savez, l'essence chère, les familles connaissent déjà».

L'ancien ministre, qui ne croit pas au réchauffement climatique, raille aussi le concept, qualifié de «vaste plaisanterie» dont les promoteurs apportent «des réponses simplistes à un système complexe. Ils prétendent prédire le climat dans cent ans, alors qu'on a du mal à obtenir une météo fiable à plus de trois jours». «Eux-mêmes ne croient pas ce qu'ils racontent, ajoute Claude Allègre, mais c'est une aubaine pour eux comme, par exemple, récolter des financements publics».

L'antagonisme de Claude Allègre pour Nicolas Hulot est réciproque. L'ancien animateur avait estimé en mai, lorsque courraient les rumeurs d'entrée au gouvernement de l'ex ministre, que la nomination d'Allègre serait «un bras d'honneur aux scientifiques» et «un signal tragique», trois mois avant le sommet de Copenhague où doit être conclu un accord mondial sur le climat. L'ancien animateur précisait : «Je n'ai rien personnellement contre l'homme Claude Allègre, j'ai même déjeuné avec lui. L'homme est sincère quand il dit qu'il ne croit pas à l'origine humaine du changement climatique, et qu'il se refuse donc à mobiliser contre ce phénomène. Le problème, c'est qu'il n'est pas un iconoclaste sans audience».

» VIDEO LE TALK : «Je suis contre l'intégrisme vert»

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  • : Tantôt en France, tantôt en Argentine. Témoin de deux mondes d'agriculteurs. En Argentine avec les OGM et le semis direct. En France avec les contraintes imposées de toutes natures et en particulier par les écologistes. de même pour comparer les mondes politiques, les religions: entre deux mondes.
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