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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 21:01

Photo prise en 2011

Couleur de peau - Couleur de l’âme

 

            ‘Bienheureux est ce lion que l’homme mangera, en sorte que le lion devienne homme. Mais maudit est l’homme que le lion mangera, en sorte que l’homme devienne lion.’ (Jésus, dans l’évangile apocryphe dit de Thomas, 7).

 

12 églises chrétiennes sur 14 ont été détruites ou endommagées dans le Niger en début d’année 2015 suite aux manifestations massives ‘je suis Charlie’. La cathédrale a été épargnée de justesse, après quatre heures de violents essais.

 

Pendant ce temps, en Iraq et en Syrie, la Daesh s’attaque à détruire et à éradiquer tous les vestiges des civilisations anciennes qui restent avec l’invention de l’alphabet de de l’écriture, des signes puissants de la genèse de la civilisation humaine. Ils détruisent aussi du même coup, toutes les minorités religieuses, certaines présentes depuis plus de 2000 ans dans la région.

 

Au Nigéria, la secte ‘Boko Haram’ s’ingénie à détruire des villages entiers, en donnant la priorité aux institutions de la transmission du savoir : les livres et les écoles.

 

Couleur de peau, couleur de l’âme. Ce que certains idéologues d’occident ne parviennent à comprendre est que l’homme restera corps et esprit. Indissociables, ensemble ils sont l’image de Dieu qui est à respecter sans conditions.

 

Couleur de peau, couleur de l’âme. Ce que certains anti-occidentaux radicaux et fanatiques ne parviennent pas à comprendre est que l’homme restera corps et esprit. Indissociables, ensemble ils sont l’image de Dieu qui est à respecter sans conditions.

 

Bien entendu, c’est une lecture avec des filtres chrétiens que je propose.

 

Ce sont des filtres que les occidentaux ont maintenant quittés.

 

Ce sont des filtres que leurs opposants radicaux n’ont pas rejoints.

 

C’est le drame de notre temps. L’incroyable et imprévisible champ de bataille s’alimentera sans cesse de cette incompréhension mutuelle : l’homme est corps et esprit !  

 

Le choc des civilisations n’aura lieu que si nous le provoquons.

 

Le dernier arrivé des malentendus sur la scène des actualités concerne sans doute la défense de la ‘liberté d’expression.’ Celle-ci est maintenant une étiquette brandie afin de défendre des opinions qui dans le cas de Charlie Hebdo, sont manifestement anarchistes et antireligieuses. Une première page de Charlie Hebdo qui est tombé sous mes yeux par le hasard d’une promenade des bouquinistes des quais de la Seine condamnait par un dessin plus qu’évocateur décrivant Moïse Jésus et Mahomet au sort de nos défécations.

 

Développement logique, lorsque l’on y pense, de la réduction de l’expérience  religieuse à la sphère strictement privée, si souvent défendue par notre république ! La campagne publicitaire du parti au pouvoir continue a brandir comme comme un trophee son caractere 'laic', qui est  malheureusement souvent confondu avec 'laicard' et qui n'est que negation de l'experience religieuse meme authentique. 

 

Mais justement, est-ce que l’on y pense ?

 

Le droit d’expression ne peut être ainsi associé aussi impunément au droit à l’injure et au mépris. Le droit d’expression ne saurait-être un droit de blesser et de dégrader l’autre dans ce qu’il a parfois de plus cher, dans son identité et dans son âme.

 

Car la religion est à l’âme ce que la couleur de peau est au corps : une composante incontournable de ce qui nous constitue et de ce qui nous construit. La religion exprime certaines orientations fondamentales, des désirs de l’âme et de l’esprit.

 

Pourquoi les organisateurs et les médias furent-ils si intransigeants lors de la coupe du monde 2014 afin d’interdire toute remarque à connotation raciste ? Bien plus, un message fut diffusé avant chaque rencontre : il ne sera pas toléré de blesser l’autre dans sa couleur de peau ni même dans son orientation sexuelle !

 

Trop souvent, ces pédagogues sont ceux-là même qui s’en iront défendre le droit à l’injure et au mépris de l’expression religieuse ! Curieuse défense que de dire qu’ils ne s’attaquent pas aux 'croyants en particulier', lorsque ce sont les symboles les plus forts de l’attachement religieuse qui sont impitoyablement détruits et gratuitement tournés en dérision !

 

Comme si l’on pouvait se moquer du nègre mais non pas des noirs !

 

Je respecte volontiers l’esprit voltairien s’efforçant de démontrer les dangers potentiels ou réels de la religion. La critique est toujours souhaitable afin d’en terminer avec illusions et cruautés gratuites au nom des idées. L’intelligence et le bon sens sont nécessaires pour le vivre-ensemble dans des sociétés qui sont, qu'on le veuille ou non, cosmopolites.

 

Mais est-il nécessaire que cette critique devienne injurieuse, gratuite et ordurière ?

 

Et puis, essayez de raisonner un homme blessé dans ce qu’il a de plus cher!

 

La prescription de Jésus concernant l’amour des ennemis ne se trouve pas dans le coran.

 

Que l’on ne s’étonne donc pas donc pas trop !

 

Que la personne doive être respectée dans son corps n’a pas besoin d’être démontré pour le public auquel s’adresse ce texte. Car le corps, c’est le matériel et la société dite 'matérialiste' sait défendre ses prérogatives.

 (J'aimerais poursuivre avec les elements suivants)

Une certaine idée de la politique

 

Une certaine idée de la vie

 

Une certaine idée de l’économie

 

Une certaine idée de la société

 

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 17:27

28 ans de procès pour 10 tonnes de foie gras

Exclu abonnés - par Dominique Richard
 
Nul ne sait ce que sont devenues les dix tonnes de foie gras que devaient restituer en 1988 les services vétérinaires à un conserveur du Gers

D’ici à quelques mois, les juges de la Cour européenne des droits de l’homme verront sans doute débarquer un petit bonhomme de 62 ans venu du fin fond du Gers avec sa petite valise renfermant ses petits bocaux aux couvercles recouverts de petites étiquettes blanches. Au soir d’une carrière dévastée il y a 28 ans par une descente des services vétérinaires, le créateur du "foie gras millésimé" entend voir la France condamnée à lui verser au bas mot un million d’euros. Une somme correspondant à des intérêts de retard que la justice administrative a refusé de lui allouer lorsqu’elle a condamné le ministère de l’Agriculture pour son incurie.

Ce cuisinier traiteur sorti des rangs d’une école hôtelière s’est ouvert aussi bien les portes de l’Élysée que celles du palais du prince Rainier à Monaco.

Peu familiers de la géographie du pays de d’Artagnan, les magistrats pianoteront vraisemblablement sur leurs smartphones pour essayer de localiser Margouët-Meymes, un village de quelques dizaines de feux. C’est là, en 1986, que tout a débuté. À l’époque, Jean-Michel Brunet, avec son sourire espiègle et son air de Gavroche gascon, commence à indisposer plus d’un conserveur. Parti de rien, ce cuisinier traiteur sorti des rangs d’une école hôtelière s’est ouvert aussi bien les portes de l’Élysée que celles du palais du prince Rainier à Monaco ou de la propriété tropézienne du chanteur Charles Aznavour.

Là où il y a de l’herbe

Intarissable sur ses produits, cet "artisan d’art" auto-déclaré ne vit alors que pour perpétuer un joli souvenir d’enfance. Celui de la communion de sa sœur où un foie gras préparé à l’ancienne a ensoleillé ses papilles. "Faire du foie gras comme les grands-mères, cela signifie choisir des oies qui mangent du blé et du mais et sont élevées dans des champs où il y a de l’herbe. Cela veut dire aussi travailler le foie immédiatement après que l’animal a été saigné."

"L'Indien" de Margouët-Meymes bouscule la profession au début des années 80 en créant des millésimes."

Jean-Michel Brunet est surtout définitivement rebelle aux normes sanitaires fixées par l’arrêté ministériel de 1981. Ce dernier impose notamment la stérilisation par autoclave, un procédé synonyme de cuissons ardentes parfois supérieures à 110°. "A l’intérieur, tout est brûlé, tout est mort." Dans ses épaisses marmites en aluminium l’irréductible gersois veille à rester toujours en deçà des 100°. Le gage d’une texture moelleuse qui magnifie la saveur subtile et et délicate de l’oie.

 

Jean-Michel Brunet à table, entouré de ses avocats Pierre et Christian Blazy© Photo Quentin Salinier

 

Surnommé le pape du foie gras, "l’Indien" de Margouët-Meymes bouscule la profession au début des années 80 en créant des millésimes. Sur son livre d’or qu’il conserve comme la relique d’un saint, figurent les appréciations louangeuses de François Mitterrand, Jacques Chirac, Michel Rocard et de bien d’autres. "Heureusement qu’il reste encore quelques produits de la trempe de ceux de Jean-Michel Brunet pour maintenir bien haut l’un des fleurons de notre gastronomie." En 1992, au moment où Christian Peccoud, le chef des cuisines de la présidence de l’Assemblée nationale, écrit ces quelques mots, l’Astérix gersois a déjà un genou à terre.

Dix tonnes dans la nature

Six ans plus tôt, policiers et agents des fraudes et des services vétérinaires ont fait irruption dans la ferme familiale après la dénonciation d’un concurrent. Plus de dix tonnes de marchandises ont été saisies. Motif avancé : violation manifeste des règles de salubrité et d’abattage. Jean-Michel Brunet a beau truster les récompenses et les satisfecit, son foie gras d’oie entier au naturel s’arracher dans les milieux huppés, il est cloué au pilori et condamné pour tromperie par le tribunal d’Auch avant que les magistrats de la cour d’appel d’Agen ne remettent la lessiveuse sur son trépied ! L’affaire ne se résumant plus à leurs yeux qu’à de banales contraventions, ils ordonnent la restitution "en nature ou en valeur" du stock consigné dans les entrepôts frigorifiques d’Auch. Sommés de exécuter par le conserveur, les services vétérinaires sont aux abonnés absents. Et pour cause, les bocaux se sont évaporés dans la nature !

Officiellement, le directeur des services vétérinaires du Gers a fait procéder à leur destruction dans une décharge, le 13 juillet 1989, dix-huit mois après l’arrêt prononçant leur remise à Jean-Michel Brunet. Comme on imagine mal l’administration s’asseoir sciemment sur une décision de justice, les supputations vont toujours bon train vingt-huit ans après. "Quelle était la marque de la pelle mécanique, où mes fabrications ont-elles été enfouies ? Nous n’avons jamais eu de réponse", ironise le commerçant, intimement persuadé que le contenu de ses précieux bocaux a régalé une ribambelle d’estomacs.

Expertise concluante

Pris en faute, le ministère de l’Agriculture n’en a pas moins continué sa crise de mauvaise foi, refusant toute indemnisation de denrées jugées impropres à la consommation. Refusant aussi d’admettre, comme l’a rappelé le 6 mai dernier le Conseil d’Etat, que le Code rural ne lui donnait pas le droit de détruire des produits d’origine animale, qui plus est de fort bonne qualité. Pour obtenir réparation, Jean-Michel Brunet a dû démontrer, via une expertise judiciaire, qu’un retraitement de ses foies gras consistant à opérer une nouvelle cuisson par stérilisation à 104°C les rendait conformes aux normes en vigueur.

"L’administration ne nous jamais fourni la preuve que ce foie gras a été effectivement détruit"  Me Blazy et Me Piedbois

Glissés au milieu de fabrications similaires et dégustés a l’aveugle, ils ont décroché les félicitations d’un aréopage de douze fines gueules réunies pour l’occasion à la technopole d’Agen. Au terme d’un interminable et ruineux marathon juridique, le Conseil d’Etat a évalué au printemps dernier à 650 000 € le montant de son préjudice. Seul hiatus mais de taille, la haute juridiction n’a fait courir les intérêts sur la somme due qu’à partir de 1995, date de la première demande d'indemnisation.

Une date qui ne manque pas d'intérêts

"L’administration ne nous jamais fourni la preuve que ce foie gras a été effectivement détruit mais ce dont nous sommes certains, c’est de la date de saisie du stock. Mai 1986, s’insurgent Me Pierre Blazy et Me Jean Claude Piedbois, les avocats du conserveur gersois qui apprêtent à porter le contentieux devant la Cour européenne des droits de l’homme. Le calcul doit être effectué à partir du moment où il a été privé de sa marchandise."

De quoi faire payer cher à l’Etat le zèle déployé par ses agents

L’argument ne paraît pas dénué de bon sens. S’il était reçu par les juges de Strasbourg, il permettrait à Jean-Michel Brunet d’empocher un million d’euros supplémentaires. Inférieur aujourd’hui à 1 % par an, le taux d’intérêt légal approchait, voire dépassait à l’époque 10 %. De quoi faire payer cher à l’Etat le zèle déployé par ses agents pour confisquer des foies gras dont le tort principal était finalement d’avoir été cuits à des températures inférieures seulement de quelques degrés à celles fixées par la réglementation.

Article à paraître dans l'édition du mercredi 10 décembre

Crédit photo principale : Nicolas Le Lievre

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 09:45

 

 

3 février 1536. La première Buenos Aires est fondée par un conquistador syphilitique.

Le Point.fr - Publié le 03/02/2012 à 00:04 - Modifié le 03/02/2014 à 00:01

Après la mort de Pedro Mendoza en 1537, la colonie est abandonnée par ses habitants. Il faudra attendre 40 ans pour la refondation de la ville.

3 février 1536. La première Buenos Aires est fondée par un conquistador syphilitique. 

  •               

Après plusieurs semaines de navigation, l'armada de treize navires commandée par Pedro Mendoza pénètre dans l'embouchure du río de la Plata. Le 3 février 1536 (d'autres sources citent le 2 février), le conquistador aborde la rive ouest du fleuve pour y ériger un fort qu'il baptise "Nuestra Señora Santa María del Buen Ayre", la future Buenos Aires. N'imaginez pas l'Alhambra et ses dorures. C'est un misérable cloaque constitué de quelques cabanes vite érigées, protégées par un mur en terre. C'est bien loin du paradis imaginé par les colons espagnols. Où sont les richesses promises ?

Pendant qu'ils s'installent tant bien que mal, les natifs de ce territoire appelé Querandies accourent assister au spectacle de ces étrangers. Ils sont blancs comme des cadavres, poilus comme des singes et enrobés de chiffons des pieds à la tête. Certains même se déplacent dans des boîtes de conserve. Bref, les Indiens hésitent entre grande rigolade et respect. Malgré leurs sales gueules, ces êtres débarqués dans d'immenses pirogues pourraient être des dieux, non ? Ils repèrent surtout un quasi-nain parmi eux qui ne cesse de taper dans une balle de chiffon. Un certain Diego... Dieux ou pas, ils ont l'air d'avoir faim et de ne pas trop savoir se débrouiller à la chasse. Aussi, aimables et généreux, les "sauvages" commencent-ils à alimenter la colonie espagnole en gibier.

Escarmouches

Voilà qui rend diablement service à Pedro le conquistador. Quelques mots sur celui-ci. C'est un fier Andalou de la ville de Cadix. Désargenté comme beaucoup de nobles espagnols depuis la crise des subprimes, il a entendu parler des exploits de Cortés et de Pizarro et a envie d'avoir sa part du gâteau. Alors, en 1529, bien qu'affichant déjà l'âge vénérable de 42 ans, il va trouver Charles Quint pour lui demander un commandement au pays de l'Eldorado. Mais celui-ci est trop occupé à guerroyer avec ce satané François Ier pour écouter la requête. Heureusement, cet aspirant conquistador peut compter sur l'obstination de sa petite maman. Durant cinq ans, la brave duègne fait le siège du roi pour vanter les mérites de son fils, jusqu'à ce qu'il craque. Charles Quint remet à Mendoza une lettre de mission royale le nommant gouverneur, capitaine général et chef de la justice d'un tout nouveau territoire baptisé Nouvelle Andalousie. Il ressemble à une tranche de pastèque reliant l'Atlantique au Pacifique. Pedro est chargé d'établir une colonie de mille âmes à l'embouchure du río de la Plata.

Fin 1535, Mendoza quitte enfin l'Espagne à la tête d'une expédition qui compte treize navires transportant deux mille hommes. Son enthousiasme est d'autant plus vif que le roi l'autorise à conserver la moitié des trésors des chefs indiens tués et les 9/10es de leurs rançons. Autant dire qu'il ne part pas avec l'intention de jouer au rami avec les "sauvages" du pays. L'expédition débute dans la confusion. Une tempête disperse son escadre, puis son principal lieutenant est assassiné, probablement sur son ordre, car il le soupçonne de tramer une trahison. Pour ne rien arranger, Mendoza est rongé par la syphilis, il tient à peine debout. Ce qui l'oblige, la plupart du temps, à diriger l'expédition depuis son lit. Hugo Chávez lui envoie l'adresse de son chirurgien.

Quelques semaines après le débarquement des Espagnols, voilà que ces maudits sauvages prétextent des travaux de couture urgents les attendant à la maison pour déserter et ne plus nourrir la colonie. Mendoza est fou de rage. Hijos de puta ! C'est ainsi qu'on vous récompense d'apporter la civilisation, la sainte religion catholique, les manières raffinées ? Il charge son frère de courir sus à ces sauvages pour les ramener manu militari. Quelques mousquets auront raison de ces païens, pense-t-il. La poursuite s'engage, elle est parsemée de nombreuses escarmouches qui coûtent la vie à des centaines d'Indiens et à une trentaine d'Espagnols, dont le frère de Mendoza. Mais impossible de ramener les naturels à la raison, ce qui place les habitants du fort dans une situation délicate.

Nouvelle tentative coloniale

Réduits à la famine, les colons vivent un cauchemar. Bientôt, ils doivent se nourrir de rats, de souris, de lézards, de racines et même de viande humaine. À chaque pluie, les cahutes nagent dans une mer de boue tandis que la muraille de la cité se désagrège. Les Indiens en profitent pour multiplier les assauts contre le fort. À plusieurs reprises, ils parviennent à mettre le feu aux maisons. Depuis son lit, le syphilitique Mendoza est incapable de faire face à la situation. Son principal officier l'abandonne avec une partie des colons pour partir à la recherche d'un lieu plus accueillant. Remontant le río Paraguay, ils fondent la Muy Noble y Leal Ciudad de Nuestra Señora María de la Asunción, la future capitale du Paraguay.

Il ne reste qu'une solution à Mendoza pour éviter une totale déconfiture : repartir chercher de l'aide en Espagne. En 1537, il embarque sur un navire, promettant aux colons qui gardent le fort de revenir bientôt avec du renfort. Mais après quelques jours en mer, la syphilis finit par avoir raison de lui. Les colons l'attendent, l'attendent, puis finissent par jeter l'éponge. Ils abandonnent le fort en 1541 pour rallier à leur tour Asunción. La première Buenos Aires n'a donc vécu que cinq ans. Personne n'aurait plus jamais entendu parler d'elle si un autre conquistador n'était pas venu, quarante ans plus tard, faire une nouvelle tentative coloniale, couronnée de succès, elle. Le 11 juin 1580, Juan de Garay érige un nouveau fort qu'il baptise Santísima Trinidad y Puerto de Santa María del Buen Ayre. Cette fois-ci, la greffe prend. Quatre siècles plus tard, Buenos Aires et sa banlieue comptent 12 millions d'habitants et presque plus aucun Indien...

C'était une page d'histoire!

 

 

 

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 11:27

 Extrait de la seconde lettre de Paul aux Théssaloniciens: Epitre de ce dimanche.

-"Que le Seigneur vous conduise à l'amour de Dieu et à la persévérance pour attendre le Christ.

     Frères, au nom du Seigneur Jésus Christ, nous vous ordonnons d'éviter tous ceux d'entre vous qui vivent dans l'oisiveté et ne suivent pas la tradition que vous avez reçue de nous.
     Vous savez bien, vous, ce qu'il faut faire pour nous imiter. Nous n'avons pas vécu parmi vous dans l'oisiveté ;
     et le pain que nous avons mangé, nous n'avons demandé à personne de nous en faire cadeau. Au contraire, dans la fatigue et la peine, nuit et jour, nous avons travaillé pour n'être à la charge d'aucun d'entre vous.
     Bien sûr, nous en aurions le droit ; mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter.
     Et quand nous étions chez vous, nous vous donnions cette consigne : si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus.
     Or, nous apprenons que certains parmi vous vivent dans l'oisiveté, affairés sans rien faire.
     A ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel : qu'ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu'ils auront gagné.
     Mais vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.
     Si quelqu'un n'obéit pas à ce que nous disons dans cette lettre, signalez-le ; ne le fréquentez pas, pour qu'il soit couvert de confusion ;
     et ne le considérez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère.
     Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix, en tout temps et de toute manière. Et que le Seigneur soit avec vous tous.
     La salutation est de ma main à moi, Paul. Je signe de cette façon toutes mes lettres, c'est mon écriture.
     Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec vous tous.

 

 

Quelle leçon ! Mais c'était le quotidien ordinaire de nos parents. Nous avions le nécessaire mais jamais plus. A la ferme, nous avions tout ce qu'il fallait à condition de travailler de 6h du matin jusqu'à 10h du soir.   Pas question d'aller chiner ou solliciter quoique ce soit sauf entre voisins à condition qu'il y eut réciprocité. Les veillées d'hiver, il y avait toujours quelque chose à faire. Nous les deux frères, on fabriquait à certains moments des liens avec la ficelle récupérée sur les bottes de foin distribuées aux animaux. Pas un brin n'était perdu.

Evidemment jusqu'à 21 ans, je n’ai strictement jamais eu d’argent par mon travail. Si, autour 20 ans j’ai créé une petite entreprise agricole saisonnière et tout l’argent gagné je l’ai remis dans les mains de ma maman qui n'a pas pu retenir une larme de joie. Mes parents ont été longtemps pauvres du fait du temps d’occupation. Ils ont dù reconstruire leur cheptel à 2 reprises. . Celui-ci disparaissait par les réquisitions. Ils empruntaient chez un commerçant pour repartir. De plus mon père fut longtemps très malade de la tuberculose. Il est resté invalide après une importante opération à C.  sans SECURITE SOCIALE (ablation du poumon gauche) en 1945.

Hé oui, mon rêve gamin c’était certainement que les miens ne connaissent jamais ce que nous avions connu enfants. Sans pour autant avoir manqué. Sans savoir comment j’y parviendrais.

Il ne suffit pas de gagner beaucoup d’argent, il faut surtout en faire bon usage. Ça s’appelle le respect du travail. Et le travail est une forme de prière... 

 

 

 

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 15:20

    Nous fumes invités pour fêter l'anniversaire de Gérard dans un Hôtel restaurant et centre de séminaires à Thierenbach 68500 JUNGHOLTZ.: http://www.lafermedesmoines.fr/  tél 0389769301.

C'est Gérard qui me raconte qu'un certain Monsieur BOSC son propriétaire débute comme apprenti coiffeur. Il fréquente la ferme de Gérard non loin de là pour y réparer sa voiture et celles de copains.

     Sans CAP de coiffeur, il ne brille pas chez les patrons, autant dire c'est l'échec. Pourtant, il entreprend de devenir coiffeur à domicile. Il met au point son concept et fait breveter celui-ci pour vendre des franchises. Là c'est une réussite dépassant tout entendement et son affaire est rachetée par une firme américaine plusieurs millions d'Euros. Il est millionnaire du jour au lendemain se déplaçant en hélicoptère et en Ferrari. 20130907 133126

D'où l'achat de 2 établissements de restaurantion, vastes , cossus, avec thèmes, tous  dépendant antérieurement du monastère local. Celui dit "la ferme aux moines" possède des décorations spectaculaires: exemples: des moinillons bien joufflus enchassés le long des murs et des angles  intérieurs représentants chacun un corps de métier, des chasubles en relief au plafond; un confessional. 20130907 134132Au milieu du repas on nous donne une représentation de jeux scéniques mettant en mouvement et en valeur chaque métiers locaux exercés dans le cadre de l'antique monastère. 20130907 133035

Cet autodidacte a été admis à une audience privée du pape. Des photos de l'évènement servent sa PUB.


A propos de GERARD, je l'ai connu en Argentine. Il était en prospection pour rechercher un campo. Il y est venu maintes fois et était un ami personnel de JUAN MANUEL FANGIO le champion de courses automobiles Argentin
.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 21:17

Rediffusion partie d'article de Novembre 2011:


Histoire des marques automobiles françaises de 1890 à 1950

 (de SERGE CLARENS).

-Les débuts de l’automobile

Si l’on s’en tient à l’étymologie du mot « automobile » : qui se meut par soi-même, c’est le  fardier de CUGNOT qui, le premier remplit cette condition. Dès 1769, le Français Joseph Cugnot présente son « fardier à vapeur » : un chariot propulsé par une chaudière à vapeur. C’est le premier engin à vapeur autopropulsé, destiné à déplacer de lourds canons. Il atteint une vitesse de 4 kilomètres à l’heure pour une autonomie moyenne de 15 minutes.

Parmi les plus fameuses adaptations de la propulsion à vapeur, il convient de signaler qu’Amédée Bollée commercialise en 1873 la première véritable automobile : un véhicule appelé « l’obéissante » qui pouvait transporter 12 personnes à une vitesse de pointe de 40 kilomètres Heure.

L’exposition universelle de Paris de 1878 permet de faire connaître les constructeurs français qui vont émerger de cette période jusqu’en 1905.

A ce moment là, la France produit plus de 30 000 voitures, soit 48,77% de la production mondiale. Les USA produisent 11000 véhicules, les Britanniques 9400, les Allemands 6900, le Belges 2800, les Italiens 1300.

A cette même époque, la France compte près de 2000 constructeurs d’automobiles, en 1902, il n’en reste que 185. Ils ne sont plus que 155 à la guerre de 14.

A la fin des années 1905, les propriétaires de véhicules automobiles sont 21 525 dont 4625 dans le département de la Seine. La Gironde n’en possède que 342.

 

Quelles sont les marques qui ont marqué cette époque, et qui, dans notre esprit nous rappellent encore quelques souvenirs ?

AMILCAR

La firme Amilcar fut créée en 1921 par Joseph et Emile AKAR. Cette société, située dans le 10èmearrondissement de Paris va se spécialiser dans la fabrication de cyclecars. Véhicules favorisés à cette époque par une réduction importante de taxes. Le gouvernement d’alors imposait un cahier des charges précis : 3 ou 4 roues, 2 places maximum, moins de 1100 cm3, poids inférieur à 350 kilos. Après de multiples évolutions, cette marque sera rachetée par la Société Hotchkiss en 1935. Une nouvelle voiture en sortira : la traction avant de 1200cc : « AMILCAR COMPOUND » en 1ç »è.

BERLIET 1900

Dans les décennies récentes, Berliet évoque surtout le poids lourd, mais, il ne faut pas oublier que Marius BERLIET s’est lancé dans la fabrication de moteurs mono et bicylindres en 1900. Les voitures se forgèrent une réputation de sérieux et de qualité. Les derniers modèles baptisés DAUPHINE 11cv reprennent la carrosserie de la Peugeot 402, puis il se spécialisera après la seconde guerre mondiale dans la fabrication de poids lourds et intègrera le groupe RENAULT véhicules industriels. La dernière voiture sera réalisée avec une carrosserie de 402 modèle 943 et 944 qui fut rebaptisée DAUPHINE 11cv.

BUGATTI 1910

Difficile d’écrire sur cette marque française la plus renommée et la plus connue dans l’histoire de l’automobile. Ettore Bugatti fabrique sa première voiture en 1898. Il travaille pour de grandes marques comme DE DIETRICH, MATHIS, DEUTZ et PEUGEOT. En 1910, il décide de fabriquer ses propres véhicules et s’installe en ALSACE (Allemagne à cette époque). Ses automobiles seront le fleuron de la technologie de l’époque et, ont remporté de nombreux trophées. L’apogée de sa gloire apparaît en 1926 avec un véhicule d’exception qui restera à jamais ce que l’on faisait de mieux dans la démesure : plus de 3 tonnes. La ROYALE TYPE 41.Avec ses voitures, Bugatti engrangera plus de 2000 victoires en courses automobiles. Puis suivront des modèles de tourisme, et, plus fiables. Après plusieurs propriétaires, la marque sera reprise par VAG.

CITROËN

André CITROËN est né à PARIS en 1878 élève de polytechnique, il se lance dans l’industrie en 1913 en fabricant les engrenages hélicoïdaux doubles (engrenages à chevrons qui restera l’emblème de la marque) Il participe à l’effort de guerre en fabricant des projectiles : 50 000 /jour en série.

La première CITROËN fut présentée officiellement en Juin 1919 c’est le type A. C’est la première voiture européenne conçue pour une fabrication en série. Elle était vendue au client, complète avec capote, roue de secours, éclairage et démarrage électriques. Il innove par le service à la clientèle. CITROËN invente les échanges standards d’organes mécaniques. Il fonde la première société de location de voitures en 1929. Il lance la garantie d’un an et la révision gratuite après le rodage. En 1933 il inaugure son usine du quai de Javel. Mais sa plus grande réussite véritablement révolutionnaire reste sa traction avant fabriquée jusqu’en 1956 et par la suite la vénérable 2cv dont l’étude avait commencé pendant la guerre. Mais une mauvaise gestion d’André CITROËN rendra nécessaire son rachat par MICHELIN en 1934.

DELAHAYE

La marque est fondée en 1894 par Emile DELAHAYE : production concentrée à Paris dans le 13ème. Il se spécialisera dans les catégories supérieures et la fabrication d’utilitaires, en particulier de camions de pompiers. Secteur qui deviendra une spécialité de DELAHAYE. Les véhicules de cette marque remporteront de nombreux trophées, notamment la 135 ; rallye de Monte Carlo, Vingt Quatre Heures du Mans Etc.

DELAGE

Louis Delage fonde sa marque en 1903 et se lance dans la fabrication de voiture de sport de luxe. La marque est à son apogée à la fin d es années 20 et au début des années 30. De nombreux carrossiers réputés utiliseront la base de ses chassis (Chaperon, Devillers, Pourtaut) pour réaliser de magnifiques modèles qui se distingueront dans de nombreux concours d’élégance jusqu’à la fin des années 30 ; malheureusement la crise de 1929 met en péril l’entreprise qui est reprise par son concurrent DELAGE qui survivra en cohabitation avec la marque.

FORD S A France

L’histoire de Ford en France est compliquée et mouvementée. A l’origine de FORD S A  France on trouve la création par Ford d’une usine de montage à Gennevilliers en 1933, cette filiale s’associe en 1934 avec la Société MATHIS, constructeur français pour créer la MATFORD. Les modèles construits jusqu’en 1939 à STRASBOURG sont dérivés des modèles V8 américains, mais l’annexion de l’Alsace en 1940 entraine la disparition de MATFORD. Cette séparation d’avec Mathis amène Ford à construire une nouvelle usine à POISSY qui permet une production très importante : environ 100 000 voiture par an. Ford Société Anonyme Française apparait juste après la guerre en 1946. La production des modèles V8 d’avant guerre redémarrent dans l’usine de Poissy. La Ford Vedette premier vrai modèle de la marque est présentée au salon de Paris en 1948. Mais les ventes ne sont pas au rendez-vous. Les vedettes ne dépassera pas les 20 000 unités annuelles malgré l’arrivée du nouveau modèle « la Comète Monte Carlo » . Ford décide de chercher un repreneur pour sa filiale française. C’est ainsi que l’usine de Poissy tombe dans le giron de SIMCA en 1954.

HOTCHKISS

Hotchkiss commence son activité automobile en produisant des pièces pour PANHARD ET LEVASSEUR puis de DE DION BOUTON puis envisage sa propre fabrication orientée plus particulièrement vers la compétition. Les débuts s’avèrent décevants et, la compétition est abandonnée en 1906. Après la guerre de 1914, la production redémarre à l’usine de St DENIS. Afin de se diversifier Hotchkiss fournit des moteurs de camion pour LAFFY puis se lance dans la fabrication de ses propres camions. Un accord est passé avec DELAHAYE pour la fabrication d’utilitaires et plus particulièrement de construction des JEEPS pour l’armée jusqu’en 1953.

MATHIS

Emile MATHIS fait ses premières armes dans le domaine automobile chez De DIETRICH. Il se spécialise dans la fabrication de voitures légères et lance en 1920 le slogan « le poids voilà l’ennemi ». Les principaux modèles fabriqués se nomment « bébé » ou « baby », mais le succès ne vient pas. La crise de 1929 finit par rattraper Mathis et de graves difficultés financières apparaissent en 1933. Une alliance avec un autre constructeur est indispensable pour sauver l’entreprise. Mathis choisit de s’allier avec Ford France pour la création d’une marque qui prendra le nom de « MATFORD ». Mais la Société sera surtout favorables aux modèles V8 de tendances Ford que les difficultés du marché en France ne favorise pas. Ce sera la fin de cette alliance. Emile Mathis émigre aux Etats Unis après un long procès avec Ford.

PANHARD (1891)

La doyenne des marques fut créée en 1891 par René Panhard et Emile Levassor. Leur usine voit le jour Porte d’Yvry à Paris.

Les premiers véhicules de la marque sont équipés de moteurs DAIMLER mais rapidement Panhard se dote de ses propres mécaniques qui seront utilisées par de nombreuses autres marques. Panhard adopte dans les années 1910 les moteurs sans soupapes réputées pour leur silence et leur souplesse, mais gourmand en essence et en huile. L’originale « Panoramique » succède en 1930 aux célèbres 35 cv .  au lendemain de la guerre l’heure n’est plus aux grosses voitures et Panhard change carrément de politique en sortant en 1946 la petite « Dyna » motorisée par un bicylindre refroidi par air et la carrosserie en aluminium. Pour des problèmes de rigidité Panhard passe aux véhicules carrosserie acier. Mais des difficultés financières dues au réseau de distribution Panhard conclut un rapprochement avec Citroën. En 1965 Panhard arrête la production d’automobiles et ne fabriquera plus que des véhicules militaires, activité qui se poursuit encore aujourd’hui au sein du groupe PSA.

PEUGEOT (1891)

L’entreprise Peugeot se lance dans la transformation de l’acier en 1819, et fabrique des produits industriels comme le vélo et le tricycle motorisé et s’installe à BELFORT. Les Peugeot se caractérisent par la qualité de fabrication et la fiabilité, ce qui les place rapidement dans le trio de tête de la production automobile française. Le premier modèle à succès fut la Peugeot type BP1 conçue par ETTORE Bugatti et la quadrillette type 172 jusqu’en 1929. Ensuite apparaît la gamme 201, 301, 401, 601. Après la série des 01 couronnée par la 6 cylindres 601 arrive en 1935 la série des 02 avec la très aérodynamique 402. Au lendemain de la guerre le premier modèle nouveau inaugure la série des 03 avec la 203 puis la 403 sortie en 1955 avec la collaboration très fructueuse du célèbre carrossier italien PINNIN FARINA. Dans les années 60 sort la 404 remplaçant de la 403 et la 204 première traction avant  de la marque puis suivent toutes les voitures que nous avons cotoyées jusqu’à ce jour. La bonne santé de cette entreprise l’incite à racheter CITROËN en 1974 et CHRISLER EUROPE en 1978.

RENAULT (1898)

La marque est créée par Louis RENAULT avec ses deux frères Marcel et Fernand. L’entreprise RENAULT frères au 10 Avenue du Cours à BILLANCOURT. En 1900 Marcel et Louis utilisent leur passion commune : la course automobile. En 1901, Marcel trouve la mort dans la course Paris-Bordeaux.

Pendant la guerre de 14- 18 les voitures Renault s’illustrent glorieusement avec les TAXIS de la MARNE en permettant l’arrivée des renforts sur le front (6000 hommes).

En 1922 l’entreprise familiale devient Société Anonyme des Usines Renault. (RNUR) . C’est déjà à cette époque un vaste empire industriel produisant de la populaire 6cv à la luxueuse 40cv. La gamme est très diversifiée par contre la technique reste très conservatrice. Pendant la guerre de 39- 45 les usines Renault seront utilisées par les Allemands. La guerre terminée, Louis Renault est accusé de collaboration et emprisonné à Fresnes où il meurt le 24 octobre 1945. Le 16 janvier 1945 par ordre du Général de Gaulle la maison Renault devient la Régie Nationale. La direction est confiée à Pierre Lefaucheux.

La première Renault d’après guerre est la 4cv. Le succès est tellement rapide que la maison de Billancourt n’est pas en mesure de faire face aux commandes. La petite bombe de Billancourt remporte également de nombreux succès sportifs : course de côtes du mont Ventoux 1948 ; Rallye de Monte Carlo 1949 ; vingt quatre heures du Mans 1951 Etc., puis suivent la Dauphine, la Floride , la R8 etc.

ROSENGART (1927)

La production automobile Rosengart commence en 1929 avec la fabrication sous licence de l’AUSTIN SEVEN. Le premier modèle baptisé LR4 installe la marque comme producteur de petites voitures économiques et fiables. Le modèle évolue et s’éloigne petit à petit de l’AUSTIN pour constituer jusque dans les années 50 le principal modèle de la marque. Sur cette même base sera construite en 1932 une intéressante petite 6 cylindres de 1100 cm3 la LR 62. En 1933 est lancé la super traction. Elle est entièrement refondue en 1938. Elle utilise un groupe motopropulseur de T.A. Citroën sur un châssis Rosengart, c’est la LR 539. Comme nombreux autres constructeurs le retour à la paix en 1945 ne permet pas de retrouver un niveau de production normal. L’entreprise est restructurée et devient la S.I.O.P. (Société Industrielle de l’Ouest Parisien). La production est très faible. La marque disparait en 1956.

SALMSON 1920

Comme d’autres constructeurs célèbres SALMSON se lance dans l’automobile en 1919 après avoir fabriqué des moteurs d’avion. L’usine est située à BOULOGNE BILLANCOURT. Les premiers véhicules sont des cyclecars propulsés par de brillants moteurs de 1100 et 1200 cm3.

De nombreux succès en compétition confirment les qualités des SALMSON, en particulier aux 24 heures du MANS.

En 1929, changement de politique, la marque commercialise des véhicules de haut de gamme : tourisme et cabriolets avec des moteurs remarquables de 1300 pour la S4 et 1500, puis 1700 et enfin le 2300 pour la S4 E, ce qui préfigure les SALMSON d’après guerre. Le coupé 2300 sort en 1953 (110) et en 1955 une berline en sera dérivée, mais les véhicules élitistes sont vendus trop chers ; l’activité de la marque s’arrête en 1957.

SIMCA 1934

Henri Théodore PIGOZZI débute dans le monde de l’automobile comme récupérateur de ferraille pour le compte de FIAT. Il crée la SAFAF ( Société Française des Automobiles Fiat) en 1924 pour commercialiser cette marque en France. Mais en 1934 il crée SIMCA (Société Industrielle de mécanique et de carrosseries automobile) dans l’ancienne usine DONNET à NANTERRE rachetée afin d’y fabriquer la SIMCA 5 toujours sous licence. FIAT type 508, les SIMCA 6 et 8 toujours issues des productions transalpines. Au printemps 1951 la 1èrevéritable SIMCA est présentée : c’est la SIMCA 9 qui deviendra rapidement L’ARONDE. Elle disposait d’une carrosserie moderne et d’une mécanique brillante. En 1952 l’ARONDE bat de nombreux records à MONTLHERY et parcourt 100 000 KLM à 113km /h de moyenne. En 1954 fort de ses succès commerciaux PIGOZZI rachète FORD S.A.F. et, dispose ainsi d’une gamme au dessus de l’ARONDE et surtout d’une usine ultramoderne à POISSY. SIMCA est le deuxième constructeur français de 1955 à 1959. CHRYSLER rentre dans le capital de SIMCA pour devenir CHRYSLER France. En 1978 PEUGEOT  rachète le groupe. Le nom de SIMCA disparait pour prendre l’appellation de TALBOT, ce qui accélère la disparition de la marque à l’hirondelle.

TALBOT LAGO 1934

Le nom de Lord TALBOT apparait pour la première fois dans le monde automobile associé à celui de CLEMENT pour la première création de CLEMENT TALBOT en 1902. Mais en 1920, le groupe fusionne pour former S.T.D( SUNBEAN TALBOT DARRACQ). En France les voitures produites le sont sous l’appellation « TALBOT ». elles sont des concurrentes directes des DELAGE ou DELAHAYE. TALBOT souffre de la crise économique du début des années 30, le groupe est dissout en 1933.

C’est en 1934 que Anthony Lago prend la direction de l’entreprise, les voitures produites s’appellent désormais « TALBOT-LAGO. Les modèles s’inspirent à la fois des producteurs britanniques et Françaises de l’époque : ils s’appellent « baby », « major », et « master » ; et, disposent de moteurs 3l à 4 litres 5. Les grands carrossiers s’intéressent à ces châssis, la compétition n’est pas oubliée et TALBOT s’illustre tant en grand prix qu’aux 24 Heures du MANS.

La décision est prise de produire un modèle moins élitiste, ce sera la TALBOT LAGO BABY avec une motorisation de 2,5 litres, développant 100cv.

Mais, la clientèle est de moins en moins nombreuse, et, en 1958, TALBOT est racheté par SIMCA.

LA LICORNE 1901

Jean CORRE fonde à LEVALLOIS la Société Française des Automobiles CORRE en 1901.

La production débute avec des tricycles et des quadricycles à moteur. Cette marque acquiert rapidement une certaine notoriété grâce notamment à ses succès en courses. Seul deux modèles sont disponibles : un 2 cylindres et un 4 cylindres. En 1907 la marque devient CORRE LA LICORNE puis deviendra simplement « LA LICORNE » en 1930.

En 1914, neuf modèles de 7 à 25 cv sont présentés, c’est une caractéristique de cette marque atypique, de présenter une multitude de modèles.

En 1934 la marque s’installe à COURBEVOIE. Son modèle 6 cylindres 1492cm3 lancé en 1927 est engagé en course avec succès.

Les années 30 voient naître les plus beaux modèles de la marque, c’est aussi cette année là que LA LICORNE remporte sa plus brillante victoire : le rallye de MONTE CARLO avec une 5cv HO2 (moteur de 905 cm3 équipé d’une dynastar et refroidie par thermosiphon.

En 1937 la LICORNE RIVOLI utilise des carrosseries CITROËN et des moteurs LICORNE.

Pendant la seconde guerre un modèle électrique l’AERIC sera temporairement construit.

Après un redémarrage difficile la guerre finie, les ateliers ferment définitivement en 1949.

De nombreux petits constructeurs dans la région parisienne ont fleuri, j’en citerai quelques uns pour la nostalgie.

MORS

Emile et Louis MORS fabriquent des automobiles dès 1896 au 41 de la rue du Théâtre à PARIS XVème.

ZEBRE

La firme ZEBRE est créée en 1910 par Jules SALOMON, il s’installe à PUTEAUX puis à DURESNES. Il met au point une voiturette qui obtiendra un succès populaire. En 1917 il fait connaissance d’André CITROËN et dessine la première voiture du Quai de JAVEL en 1919.

Georges IRAT

Installé à CHATOU , il construit des véhicules pour l’élite. Particularité techniques : soupapes en tête, freins avant, servofrein mécanique permettant de réduire l’effort du conducteur.

BRASIER 1914

Henri BRASIER s’installe à IVRY, associé avec plusieurs partenaires son dernier véhicule sortira sous le nom CHAIGNEAU-BRASIER (260 véhicules fabriqués) avant l’absorption par DELAHAYE en 1931.

CHARRON 1912

Cet ancien champion cycliste installé à PUTEAUX a fabriqué de 1907 à 1930 des véhicules aux particularités techniques utilisant un carburateur CLAUDEL et une magnéto H.T. Il cèdera son entreprise à un groupe britannique.

FARMAN 1921

Après une production aéronautique de 1914 à 1918, Henri FARMAN construit des voitures de très grand luxe. Sa devise « une voiture roule, la FARMAN glisse ».

VOISIN 1933

Gabriel VOISIN se consacre avec son frère à l’aviation naissante. Après l’armistice de 1918, il se reconvertit dans l’automobile avec des modèles très luxueux. Il était installé à ISSY LES MOULIMAUX.

MOTOBLOC 1908

Constructeur Bordelais animé par les frères DOMBRET de 1905 à 1931. Particularité techniques : volant moteur situé au milieu du vilebrequin, moteur semi culbuté.

             De nombreuses autres marques installées sur notre sol ont laissé une trace dans notre tête d’ancien. Je ne peux toutes les nommer :

Clément BAYARD installé à LEVALLOIS PERRET ; DELAUNAY BELLEVILLE à St DENIS

DEDION BOUTON à PUTEAUX

KRIEGER  1908

Un véhicule précurseur pour l’époque. Usine installée à COLOMBE construit des limousines tractions avant avec deux moteurs électriques puissance 6000 watts sous 80 volts. Rayon d’action 80 à 100 km pour 4 personnes transportées ; moyenne 20 km /heure. Possibilité de transporter 10 personnes sans pollution pour l’époque.

Et, pour les Bordelais certains doivent se rappeler que les camions qui collectaient nos ordures ménagères étaient tous électriques de marque SAUVEL. Ils ne faisaient aucun bruit eux, mais les poubelles si qui elles métalliques nous signalaient leur passage la nuit.

             Dans cette période la France s’est montrée leader de cette formidable conquête. Il est à parier que nombreux sont ceux qui ont participé à cette formidable épopée du siècle dernier qui a tant modifié notre mode de vie en réduisant de manière significative le temps de nos déplacements. Je me suis simplement cantonné à la France. De nombreux pays y ont participé activement.

Que de chemin parcouru depuis le Fardier de CUGNOT et les voitures d’aujourd’hui.

Retenons aussi des inventeurs tels que Walter CHRISLER qui créa la marque qui porte toujours son nom

André CITROËN 1878 1934 créateur et innovateur très apprécié pour ses réalisations révolutionnaires.

JOHN BOYD DUNLOP 1840 1923 créateur du pneu gonflable

ETTORE FERRARI dont le seul nom évoque la puissance et le raffinement de ses véhicules emblématiques.

HENRI FORD américain précurseur des réalisations en série, de grande diffusion. Ce qui nous a peut-être permis de posséder une voiture performante et abordable.

 

Quelques dates :

3200    Avant Jésus Christ, un Irakien (Sumérien) applique à son chariot en bois le moyeu de son touret de potier et crée la roue   1545    Découverte par Mr Cardan du joint de cardan simple, pas encore homocinétique   1740    Premier véhicule mu par un ressort à spirale inventé par Jacques de Vaucanson   1760    Premier véhicule propulsé par éolienne inventé par J H Genevois   1769    Apparition du premier engin digne de porter le nom d'automobile. C'est le Fardier fabriqué par Joseph Cugnot   1782    Apparition de la montgolfière des Frères Etienne (français)   1775    Le tramway tiré par des chevaux est créé par John Outram (anglais)   1790    "Le vélo en bois "le Célérifère" est créé par le Comte de Sivrac (français)"   1802    Le chemin de fer est inventé par Richard Trevithick (anglais)   1807    Le Suisse Isaac de Rivaz monte un moteur à explosion fonctionnant avec du gaz lampant sur un char à quatres roues   1823    Samuel Brown anglais invente le premier moteur à gaz refroidi par eau   1827    Le Français Onésiphore Pecqueur invente l'engrenage de différentiel qu'il monte pour la première fois sur une machine à vapeur   1834    Charles Diez présente en France une locomotive routière à quatre roues fonctionnant à la vapeur, transporte des personnes sur l'axe Champs Elysées parc Saint Germain   1855    L’essence est découverte par B silliman un Américain qui distille du pétrole. Au départ, cette essence ne servait que de détachant.   1858    Etienne Lenoir brevète son moteur à air dilaté dont le principe est la combustion de gaz   1862    Beau de Rochas dépose le brevet du cycle à 4 temps   1867    Nicolas Otto et Eugene Langen inventent le moteur atmosphérique fonctionnant au gaz. Ce moteur ne sera détrôné que par l’arrivée du moteur à 4 temps   1868    Le premier feu rouge est essayé à Londres. Fonctionnant au gaz, il tuera l’agent qui en changeait les couleurs   1875    Alexis De Bischop utilise pour la première fois le refroisissement à air qui sera principalement appliqué aux moteurs d’avions et aux motos   1875    L'Obéissante, véhicule à vapeur d'Amédé Bollée, écope de 75 contraventions lors de la jonction le Mans Paris effectuée en 18 heures   1876    Nicolas Otto, sans connaître l’antériorité de Beau de Rochas (1862), réalise un moteur à 4 temps suivant le même principe. Son brevet sera caduque !   1877    Clément Ader dépose le brevet de la chenille directement appliquée aux véhicules militaires   1879    L'Anglais Dugald Clerk invente le moteur à explosion à deux temps. Principalement utilisé pour les motos et cyclomoteurs   1883    Edouard Delamarre de Boutteville et Léon Malandin fabriquent un véhicule mû par un moteur à pétrole, Les moteurs à quatre temps actuels répondent à ce brevet deposé en 1884   1885    Le Francais Etienne Lenoir invente la première bougie d’allumage électrique permettant d’enflammer le mélange air-essence. C'est encore la même qui est montée sur nombre de véhicules   1886    Les Allemands Otto, Wilheilm Maybach, Karl Benz et Gottlieb Daimler créent des moteurs à essence à 4 temps   1886    Les Allemands Otto, Wilheilm Maybach, Karl Benz et Gottlieb Daimler lancent le premier tricycle. C'est le début de l’histoire de Mercedes qui va commencer à attirer la clientèle française   1888    La première concession est créé par Emile Roger avec comme enseigne l'étoile argentée crééé par Karl Benz ,Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach   1888    John Boyd Dunlop dépose le brevet du pneumatique après avoir modifié les roues du vélo de son fils   1898    Le comte Gaston de Chasseloup-Laubat établit le premier record de vitesse à 62,23km/h sur une Jeanteau électrique   1889    Daimler présente le premier quadricycle à pétrole   1889    Wilheilm Maybach et Gottlieb Daimler inventent le moteur en V   1889    Le Français Forst Fernand met au point le moteur 4 cylindres et 6 cylindres en ligne à 4 temps, tandis que le moteur en étoile datant de 1888 fait fureur dans le milieu de l’aviation   1890    Premier moteur avec chambre de combustion séparée préparant l’apparition du moteur diesel inventé par Ackroyd-Stuart   1890    Vurpillod achète la première voiture sans cheval (une Peugeot à moteur Daimler fabriquée sous licence par Emile Panhard et René Levassor)   1890    L’avion à vapeur est inventé en France par Clément Ader   1891    La première voiture électrique est mise au point par Morris et Salom, Appelée l’Electrobat, elle est fabriquée en petite série   1891    Michelin inventa le pneu démontable dont l’utilité sera démontrée en course :un participant heureusement équipé de ce type de pneus subit d’innombrables crevaisons   1892    Wilheilm Maybach et Gottlieb Daimler créent leur entreprise à Cannstatt   1893    Wilhelm Maybach invente le carburateur à gicleurs. Cette invention va permettre de faire varier la puissance sur les moteurs essence de la production Daimler et Benz   1893    Naissance du certificat de capacité de conduire qui est maintenant imposé pour la conduite des véhicules   1893    L'Allemand Rudolf Diesel invente un moteur 4 temps à allumage par compression. Le nom restera, mais le premier moteur Diesel date de 1862 pour le principe et 1890 pour l’application   1895    Les Français Albert De Dion et Georges Bouton inventent le moteur à deux cylindres opposés aussi appelé Flat Twin   1895    550 voitures à gaz de pétrole circulent en France   1896    Le Français Louis Krieger électrifie un fiacre pour participer aux premières courses de ville à ville (50kms par jour sur 12 jours)   1896    "En Angleterre, la loi "Locomotives Acts" est abolie. Il n'est plus obligé qu'un piéton agitant un drapeau précède une voiture sans chevaux"   1896    En France, le préfet de police déclare obligatoire que le numéro du véhicule soit apparent. Motif invoqué : retrouver les chauffards   1897    L’Allemand Wilhelm Maybach invente le radiateur à nid d’abeille facilitant le refroidissement par eau   1898    Renault invente la boîte de vitesses à prise directe qui autorise une vitesse égale entre l’arbre primaire et le secondaire (trois vitesses et marche arrière)   1898    Gottlieb Daimler crée le premier camion suite à une commande de British Motors Syndicate LTD   1898    Premier salon de l'automobile de Paris, organisé dans le Parc des Tuileries. Pour être exposées, les voitures devaient venir de Versailles par leur propre moyen   1899    Le Français Leon Lefébvre invente l’allumeur permettant de distribuer la haute tension sur chaque bougie suivant l’ordre d’allumage   1899    "La barre des 100 km/h est dépassée pour la première fois par Camille Jenatzy à bord de sa "Jamais Contente électrique", une sorte de torpille en aluminium bourrée de batteries"   1899    Les premiers pare-brise apparaissent en verre ordinaire (dangereux car éclatant sous un choc)   1899    Les premiers freins font leur apparition. La commande se fait par un levier agissant sur des tambours   1900    2897 véhicules circulent en France !   1900    Le Français Louis Bonneville applique pour la première fois le train épicycloidale à la boîte automatique   1900    Le Français Louis Krieger réussit l’exploit de parcourir 152 km sans recharger les batteries de sa voiture électrique   1900    600 marques de véhicules en France, 110 en Angleterre, 80 en Allemagne, 60 au USA, 55 en Belgique, 25 en Suisse et 20 en Italie   1901    Le salon de l'automobile de Paris s'installe au Grand Palais. Plus de 200000 visiteurs   1901    Le premier antivol de voiture électrique fonctionne en donnant une violente décharge de courant à celui qui vient toucher les commandes de démarrage   1902    Panhard et Levassor inventent le premier moteur multisoupapes. Il en possède 4 par cylindres et s’appelle le Centaur   1902    Léon Serpollet atteint les 120km/h sur une voiture de sa conception   1903    Premiers décrets régissant la circulation routière   1903    Le Français Gustave Désiré Liebau invente les bretelles protectrices pour automobiles qui s'appelle aujourd’hui ceintures de sécurité   1904    Le torpédo électrique de Backer bat les 167 km/h   1904    La rocket à vapeur des frères Stanley frôle les 212 km/h avant de décoller et se détruire totalement   1905    Immatriculation pour tous les véhicules, La numérotation est aléatoire et des lettres distinguent les départements (avec l'augmentation des véhicules en service le système devient vite obsolète)   1905    L’Anglais Simms dépose le brevet du premier pare-choc en caoutchouc monté sur une Simms-Welbeck   1906    Le Français Alfred Faucher dépose le brevet d’un miroir avertisseur pour automobiles plus communement appelé rétroviseur   1908    Michelin invente le pneu jumelé directement appliqué aux poids lourds   1908    Delco (Dayton Engineering Laboratories Compagny), aux USA, invente l’allumage haute tension utilisant une bobine d’induction Elle sera vendue en premier à Cadillac   1909    Une Blitzen Benz est la première voiture à dépasser les 200 km/h pilotée par Victor Hemery   1909    Benz dépose le brevet de la préchambre de combustion qu'un de ses salariés a découvert. Ce brevet annonce les moteurs diesel à injection indirecte   1909    Le Français Michel Frenkel invente le pot d’echappement catalytique afin de désodoriser les gaz d’échappement produits par le moteur   1909    Edouard Benedictus invente le pare-brise feuilleté évitant les coupures en cas de bris de glace   1909    Premier projet d’autoroute à l’ouest de Berlin. Il devait faire 10 km   1910    L’allemand Föttinger invente le convertisseur de couple dont le principe reste appliqué à toutes les transmissions automatiques   1910    53000 véhicules circulent en France   1910    Barney Oldfield atteint les 210 km/h sur sa Blitern Benz, à Daytona Beach   1910    Kegresse Adolphe, au service du tsar de Russie invente la chenille souple. Ce brevet appliqué en 1920 par Citroën et Unic équipera les véhicules de la croisière jaune en 1931   1911    Labourdette invente sur Rolls Royce le premier toit ouvrant   1912    Le démarreur électrique et l’éclairage électrique apparaissent en série au USA chez Cadillac   1913    Henry Ford introduit la production à la chaîne en produisant la Ford T   1913    N Otto s'associe avec un fabricant de moteurs Munichois, Karl Rapp   1914    Les freins sur les roues avant apparaissent (testés avec succès au grand prix de l’ACF 1914)   1914    Les Americains créent la première voiture tout acier   1914    Première route goudronnée aux USA. Elle joint l’île de Long Island au continent   1914    Le premier feu rouge électrique est mis en service aux USA à Cleveland   1917    L’Anglais Wilson invente la boîte de vitesse présélective pour équiper des chars de combat. Cette invention réservée aux véhicules industriels sera toutefois montée sur les Talbot francaises   1918    Un marchand de voiture d’occasion de Chicago lance la location de voiture. L’affaire sera reprise par John D Hertz en 1923   1918    Paul Daimler, fils de Gottlieb, met au point le premier compresseur qui sera appliqué à l'aviation   1919    André Citroën introduit en France la production en grande série : environ 100 voitures par jour (type A)   1919    90000 véhicules circulent en France, contre 6 millions aux USA   1919    Paul Daimler, fils de Gottlieb, applique son invention de 1918 à l’automobile sur une Mercedes à compresseur Roots   1919    L’Anglais Henry Ricardo crée la chambre de turbulence autorisant les premiers moteurs diesel rapide   1921    L’Anglais Folberth invente les premiers essuie glaces. Ils sont commandés par la dépression du moteur, étrange que cette invention soit anglaise ?   1921    Réalisation du projet de 1909 et création d'une autoroute longue de 10 km à l’ouest de Berlin   1922    "Naissance du permis de conduire. Il remplace le "certificat de capacité valable pour la conduite des véhicules " né en 1893"   1922    Apparition du code de la route disant déjà qu’il faut rester maitre de sa vitesse et de son véhicule   1923    Le premier feu rouge électrique apparaît dans Paris   1923    Début des 24 Heures du Mans. La première victoire revient à une Chenard et Walcker, avec une vitesse moyenne de 92 km/h !   1923    Voit apparapître le pneu basse pression   1924    "La "croisière noire", expédition d'autochenilles traversant l'Afrique, est organisée par André Citroën jusqu'en 1925 pour concurrencer Renault"   1924    Le brevet Perrot Lockheed vendu à Chrysler décrivait une commande combinant un frein hydraulique à pied et un frein à main   1924    Création de l'autodrome de Montlhéry qui fermera ses portes en 2004 car trop dégradé   1924    La première autoroute italienne est mise en service (Milan-Varèse)   1925    En France, Citroën crée la première voiture tout acier   1926    Pierre Fenaille et Jean Grégoire, grâce au joint homocinétique Tracta, rendent concevables les véhicules tractions et de ce fait les 4*4 puisqu'il n'y à plus de problèmes techniques   1926    Renault, avec une NM 40cv profilée, établit le record de 24 h à la moyenne de 173.7 km/h avec un 6 cylindres de 9 litres   1927    Une Sunbeam profilée équipée de deux 12 cylindres de 45 litres bat les 328 km/h. C'est la limace (Slug), pilotée par Henry Segrave   1927    L' allume cigares apparaît pour la première fois dans une auto   1928    Un million de véhicules circule en France   1928    Invention du synchro qui équipe dorénavant les boîtes de vitesses et évite de ce fait les craquements aux changements de rapports   1928    Un nouveau système d'immatriculation des véhicules est lancé, utilisant des séries de 10000 assorties de deux lettres correspondant aux départements   1929    Volvo est le premier constructeur à monter en série le pare-brise feuilleté dont le brevet date de 1909   1929    La Golden Arrow, équipée de son moteur de 24 litres de cylindrée développant 1000 chevaux, atteint sur une plage de Daytona la vitesse de 372.4km/h   1929    Cord lance la première traction avant produite par Auburn Automobile Compagny. Elle cessera d’être produite en 1932 suite du Jeudi noir   1931    "Citroën lance la "croisière jaune" afin d'explorer l'Asie sur une distance de 12000 kms"   1931    Maurice Goudard invente le starter   1932    La Bluebird de Malcom Campbell dépasse les 408km/h   1932    Peugeot sur le circuit de Miramas bat les 2650 km en 24 heures à 110 km/h avec une Peugeot 301 profilée   1933    André Lefebvre propose le concept de le Traction Avant. Louis Renault le renvoie, mais Citroën va travailler sur ce nouveau concept   1933    Michelin invente le pneu à clous permettant de rouler sur la neige   1933    L’Allemand Abraham Neimann invente le premier antivol de voiture de grande série après s’être fait volé sa voiture   1934    1300000 voitures circulent en France   1934    La Citroën Traction 7 chevaux est présentée comme la première traction avant dont l'idée revient à André Lefebvre   1934    Le premier feu tricolore tel que nous le connaissons apparaît dans Paris   1934    Premier moteur disposé en position centrale dans une voiture. C'est l'Auto Union V 16 conçue par le Dr Porsche   1935    2 millions de véhicules circulent en France   1935    Les premiers parcmètres créés et fabriqués par Carlton Magee sont installés au USA dans l’Oklahoma   1937    Naissance de la SNCF. Cette société nationale va imposer ses productions ferroviaires et faire cesser les activités de Bugatti dans ce domaine   1937    42000000 voitures circulent en France   1937    La Thunderbolt de Georges Eyston dépasse les 500 km/h   1938    La Tatra V 8 de 1938 est la première voiture à posséder un CX de 0,36 (mesuré en 1982 en soufflerie chez Volkswagen)   1938    Lancement de la Volkswagen Coccinelle dont l'étude fut lancée par Adolph Hitler   1939    Peugeot monte dans une 402 taxi un moteur diesel   1942    "Apparition de la Jeep (Willys). Ce fut le précurseur du véhicule "tout-terrain moderne"   1945    La loi Pons impose aux constructeurs d'automobile, pour aider au redressement de la France, de cesser la fabrication d'automobile au profit de celle des utilitaires   1946    Michelin invente le pneu à carcasse radiale équipant en premier les Tractions avant puisque Citroën appartenait à Michelin   1946    La première autoroute française est mise en service. Commencée en 1936, le premier tronçon long de 29 km allait donner naissance à l'autoroute de l’ouest   1946    Après la guerre, moins de 1700000 véhicules circulent en France   1946    Lancement de la Renault 4CV   1947    La Railton Mobil Special pilotée par John Cobb atteint les 634 km/h   1947    Pierre Cibie invente les feux de croisement. Un déflecteur dévie le faisceau lumineux de la lampe. Il s'ensuit une norme internationnale   1947    Naissance de la marque Ferrari   1948    "Lancement de la Citroën 2 CV "Deuche"   1948    Michelin invente le pneumatique X à structure radiale.   1949    Le Français Pierre Stehle brevète le rétroviseur qui bascule pour éviter l'éblouissement par les véhicules qui vous suivent   1950    Le système d'immatriculation que nous appliquons encore en 2004 est mis en service   1950    La première direction assistée est montée sur des camions de la marque FAUN   1951    Suite à la nouvelle réglementation de 1950 sur les immatriculations, les semi remorques sont obligés de rechanger d'immatriculation pour différencier le camion de la remorque   1952    Commercialisation du premier moteur V6 ouvert à 60°. D'origine Lancia, il équipe l'Aurelia B20 et développe 120 ch pour un 2,5 l   1952    Sur l'autodrome de Montlhéry, une Jaguar XK 120 bat 5 records dont les 27119 km à 161,2 km/h   1952    L’Americain Hetrick invente le premier sac gonflable intégré à la colonne de direction. Celui-ci se déclenche en cas de choc et annonce l’airbag   1953    Oldsmobile Cadillac et Buick montent la direction assistée de série sur leurs véhicules   1954    Le constructeur espagnol Pegaso propose le premier les ceintures de sécurité en série sur ses modèles de tourisme   1954    Sur l'autodrome de Montlhéry, la Vernet Pairard (4cv modifiée) bat huit records à plus de 170 km/h de moyenne   1954    Apparition des premières Formules françaises de production Monomill   1955    Apparition des freins à disques montés de série sur la Jaguar XK 140 et la Citroën DS 19   1955    Cooper monte pour la première fois en F1, un moteur en position centrale. Cooper sera champion du monde 1959 et 1960 grâce à cette architecture qui dès 1961 sera reprise par tous   1955    Ford monte pour la première fois un dispositif automatique bloquant les portes du véhicules dès que celui-ci avance   1955    Michelin invente le premier pneu Tubeless (pneu sans chambre à air doté d’une valve spéciale)   1956    L'Allemand Felix Wankel met au point le moteur à pistons rotatifs qui sera produit par NSU   1956    Apparition de la vignette automobile en France   1958    Les automobilistes doivent maintenant assurer leurs véhicules   1962    L'Américain Robert Kearns invente l'essuie-glace intermittent, le plus dur pour lui sera de traquer les fraudeurs ne voulant pas payer les royalties   1962    L'ampoule à iode, brevetée en 1896, est utilisée aux 24 Heures du Mans. Les véhicules de tourisme de série devront attendre 1964 !   1963    Lancement de la Porsche 911   1963    Volvo, après 5 ans d’études, présente en série la ceinture de sécurité 3 points   1963    La Bluebird CN7 Proteus, équipée d’un turbopropulseur Bristol Siddeley de 4500 cv, bat les 648.6 km/h sur terre. Cet engin ressemble à une fusée posée sur quatre roues   1964    La Spirit of America de Craig Breedlobe dépasse les 846 km/h   1965    Michelin présente le XAS un pneu asymétrique utilisé à partir de 1968 en compétition (Formule France)   1965    Sur l'autodrome de Montlhéry, la Peugeot 404 diesel équipée de deux moteurs Indénor bat 40 records dont les 72 heures à 161,5 km/h   1966    Le premier système antipatinage est monté en série sur l'Oldsmobile Toronado   1967    La ceinture de sécurité est rendue obligatoire en France aux places avant des véhicules de tourisme   1967    Apparition de la première compétition formule Ford à Brands Hatch en Angleterre   1968    La première transmission à variation continue (Variomatic) équipe les véhicules hollandais Daf avant d’équiper les Volvo de bas de gamme   1968    Lancement de la Fiat 500   1969    Relance du Bol d’Or, mais cette compétition sera dorénavant réservée aux motos   1970    Gary Gabelich avec sa fusée à trois roues dépasse les 1000km/h avec la Blue Flame   1971    Renault monte pour la première fois un pare-choc en polyester sur la R5   1971    Les premières limitations de vitesse à 90 km/h sont mises en place   1973    Triumph au travers de la Dolomite Sprint sort en série pour la première fois une voiture équipée d'un moteur 16 soupapes   1973    Bosch met au point le premier systeme anti bloquage (ABS). Ce dispositif sera monté en série en 1978 chez Mercedes   1974    General Motors met au point le pot catalytique pour alimenter les marchés qui imposent des émissions polluantes plus faibles (Amérique et Suisse)   1975    Michelin présente le pneu TRX dont les dimensions spéciales amèneront des contraintes aux utilisateurs fidélisés   1976    Michelin présente le pneu XZX   1978    Peugeot propose le premier turbo-diesel sur une voiture de grande série. Son haut de gamme : la Peugeot 604   1978    L'ABS est monté de série sur la Mercedes Classe S : c'est la première voiture a adopter l'Anti Blocage Système   1978    Paul Lipschutz invente le système de verrouillage à distance des portes des voitures. Ce système est aujourdhui monté en série par pratiquement tous les constructeurs   1980    Audi présente la 80 quattro en démontrant que la transmission intégrale peut servir la sécurité pour les voitures de tourisme et assurer l'efficacité sur les modèles sportifs   1981    Ron Dork pour le compte de General Motor essaye le prototype de cartes routieres électroniques par satellites. Monté sur une buick   1981    Mercedes commercialise l’airbag après avoir repris les travaux de 1952. Presque tous les constructeurs vont l’adopter   1982    L’Anglais Edward Bruneau invente le marquage antivol   1983    Nissan invente l’essuie glace capable d’adapter sa vitesse à l’intensité de la pluie   1983    Lancement de la Peugeot 205   1984    Renault va lancer l'Espace. Ce projet de véhicule monospace Matra, sera tout d'abord proposé à Peugeot qui n'en voudra pas. Cela ne marchera jamais...   1984    "Le salon de l'automobile de Paris est rebaptisé "Mondial de l'automobile"   1985    Bosch met au point un système d’allumage électronique permettant d'alimenter séparément chaque cylindre   1987    Boge commercialise les premiers amortisseurs variables électroniquement. Appliqué d'abord chez BMW sur les M3, 635 et 750, il sera plus tard également appliqué chez Lancia sur la Thema 8.32   1987    Les recherches s’orientent vers un carburant vert fabriqué à partir d’huiles de colza destiné à remplacer le gazole. Le Diester ne naîtra que dix ans plus tard   1988    Venant du Japon, le CVT, une adaptation du variomatic de Daf, permet de transmettre le couple aux roues en l'adaptant au régime du moteur. Diminution des émissions polluantes   1988    L’embrayage électronique est présenté par Valeo. Ce système permet la suppression de la pédale d’embrayage tout en laissant un fonctionnement manuel de la boîte de vitesse (Ferrari Mondial T)   1989    Osram invente la lampe à décharge appliquée à l’automobile   1989    La suspension Hydractive adaptant son réglage suivant le type de conduite et l’état de la route permet d’éviter le roulis (Citroën XM)   1990    Le télépéage est développé en France par Edysel et l’Electronique lyonnaise   1990    Duo, la première voiture Hybride, est présentée par Audi (fonctionne alternativement avec un moteur thermique et un moteur électrique : trois fois moins d'émissions polluantes)   1991    Valeo et ses partenaires européens présentent le projecteur au néon appelé aussi lampe à décharge permettant une vision nocturne trois fois plus importante   1993    Le Volback fait son apparition. Ce système permet, grâce à la puce dissimulée dans le véhicule, de suivre celui-ci à la trace   1994    Renault propose un embrayage électronique sans pédale sur la Twingo. La technique (calculateur et un actionneur) vient des F1 Williams-Renault   1995    Porsche en collaboration avec Bosch présente la boîte de vitesse Tiptronic qui reste d’un usage manuel tout en étant commandable sur le volant à l’aide de contacteurs   1996    Citroën propose le système Activa, ce qui procure à la Xantia un niveau de liaison au sol jamais égalé   1996    Les études d’émulsion d’eau dans du gazole engagées par ELF donnent naissance trois ans plus tard à l’aquazole. Utilisé sur poids lourds et bus afin de diminuer les émissions polluantes   1996    Suite aux travaux de 1981, un système de navigation est lancé par Philips (Carin) et Renault (Carminat). Cet appareil GPS donne le trajet le plus court en partant de la position du véhicule   1998    PSA monte en série le moteur diesel HDI dont la rampe commune alimentée à 1350 bars permet une injection directe de gazole dans les cylindres (diminution les émissions polluantes)   1999    Renault équipe la Megane du premier moteur essence à injection directe (au lieu d’injecter dans le collecteur d’admission, l'injection se fait directement sur le piston)   1999    Aux 24 heures du Mans la Mercedes CLR décolle en bout de la ligne droite des Hunaudières   2000    Peugeot sorte le premier filtre à particules fonctionnant avec additif. Ce dispositif monté sur la 607 2200 cm3 HDI inaugure la génération des diesels propres   2000    Bosch lance la deuxième génération de Common Rail avec une injection à 1600 bars plutôt que les 1350 bars du départ   2000    Saab présente le moteur à taux de compression variable géré électroniquement. Le SVC permet de mieux adapter les performances moteur et de ce fait diminue les émissions et la consommation   2000    Porsche propose en option sur la 911 Turbo des disques de freins en céramique améliorant le freinage de façon considérable.   2000    Michelin présente un essieu monté sur bagues caoutchouc   2000    Toyota produit en série la Prius, véhicule hybride fonctionnant indifférement à l’essence ou à l’électricité   2000    BMW lance le C1. Cette moto d'un concept nouveau intègre un arceau permettant de pouvoir circuler sans casque en parfaite sécurité.   2000    Michelin invente le Pax Système permettant de rouler crevé. Cela consiste en une rigidification des flancs des pneus empêchant le déjantage.
Serge Clarens Clarens.


 

 

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 19:13

Chaque point haut le long de la frontière allant de la Suisse à la BELGIQUE , Il y a des fortifications souvent reliées entre elles par des souterrains. C'est la LIGNE MAGINOT. Combien de finances ont été englouties pour leur construction ?
Lors de

    l'invasion Allemande, en Alsace en tous cas, ces BUNKERS furent abandonnés avec tout le matériel intact, des munitions en quantité considérable ainsi que des provisions pour tenir un siège .

 

 

Histoire: 

La ligne Maginot était une ligne de défense imaginée par les français dans les années 1920, le long des frontières belges, luxembourgeoises et allemandes.

C’est André Maginot, alors Ministre de la guerre sous le gouvernement de Raymond Poincaré, qui a donné son nom à ce système de fortifications, qui est le plus perfectionné que la France ait jamais réalisé.

Il faut dire qu’au lendemain de la Première Guerre mondiale, le traumatisme est profond pour notre pays dévasté, qui veut à tout prix éviter un nouveau conflit de ce type. Et la construction de cette ligne qui débuta en 1928, était directement liée à cette terrible crainte de voir à nouveau l’ennemi piétiné les lignes françaises. On croyait à cette époque, à une stratégie de position, qui consistait à empêcher toute attaque surprise des allemands par l’Est de la France, en les forçant à passer par la Suisse ou la Belgique, comme en 1914.

Ce n’est qu’en 1936, voire 1940 pour certaines, qu’ont été achevées les dernières fortifications de la Ligne Maginot en Moselle.

 

Tous ces efforts n’ont cependant pas empêché l’armée allemande de prendre Paris en juin 1940 ! Le seul fait notable et honorifique de cette ligne de défense de plus de 700 kilomètres, est d’avoir incroyablement bien résisté aux allemands.

 

Faisant honneur à leur devise « On ne passe pas », les derniers régiments français ne se sont en effet rendus que le 1er juillet 1940, soit une semaine après l’armistice franco-allemand !

Le secteur fortifié de la Sarre, qui était initialement rattaché au secteur de Rohrbach, était composé d’un ouvrage de commandement, appelé Le Petit Ouvrage du Haut-Poirier, et de plusieurs casemates nichées entre Wittring et Achen... Sebastien Weiss; pour en savoir plus:

http://www.sebastienweiss.com/pages/la-ligne-maginot/historique.html

 

Armand et Georgette nous ont montré ces constructions fabuleuses la plupart aujourd'hui vendues à des particuliers souvent de nationalité Suisse. Certains de ces bunkers font l'objet de manifestations, de fêtes, ou de reconstitutions.

 

 

 

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 15:09

Nous avons visité le site du Vieil Armand, une colline découvrant toute la plaine d'Alsace. En 1915 les combats furent acharnés. Prise et reprise plusieurs fois de cette coline . Selon les Alsaciens 40 000 morts pour rien.

 

http://www.sorties-alsace.fr/wp-content/uploads/2013/06/vieil-armand-hartmannswillerkopf-wattwiller.jpg

 

Le guide nous a raconté qu'en cet hiver 1915, il avait fait si froid et il était tombé tant de neige que les soldats affamés mangèrent leur mules. Lorsqu'il fut nécessaire de déplacer les pièces d'artillerie, plus de mules. Ce furent les Canadiens qui affrétèrent un bateau de chiens de traineaux HUSKYS.  

Mais il fallait entraîner des muscheurs.

 

Diverses photos indiquant les régiments montés au combat pour défendre la colline

20130907 165235

20130907 16521720130907 16521020130907 16515820130907 165146Véritable jeu de massacre
20130907 165355

http://www.histoire-pour-tous.fr/tourisme/100-france-nord-est/3921-le-champ-de-bataille-du-hartmannswillerkopf-vieil-armand.html




 

 

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:35

    Quand vous passerez en Alsace et en particulier dans le Bas Rhin en frontière Suisse allez Y MANGER des carpes frites de l'étang de la propriété.Vous y serez reçu par un bon chanoine bedonnant dans un cadre admirable, majestueux d'un ancien monastère. Quand j'ai voulu interroger ce chanoine, il a esquivé vite fait et nous a souhaité "bon appétit" 

 

  http://www.cerl-lucelle.fr/49/Relais_de_l%5C'Abbaye.html 

 

Une de nos premières visites que nous a fait connaître ARMAND l'ami Alsacien. Etait présent un Suisse jurassien ayant des relations de chasse, de coutellerie et d'horlogerie.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:18

5 mètres 60 de diamètre.  3 ou 4 siècles d'existance. Pourtant on a failli décider de l'abattre pour procurer du bois aux villageois qui en manquaient cruellement.
20130906 095219
20130906 095203

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  • : Tantôt en France, tantôt en Argentine. Témoin de deux mondes d'agriculteurs. En Argentine avec les OGM et le semis direct. En France avec les contraintes imposées de toutes natures et en particulier par les écologistes. de même pour comparer les mondes politiques, les religions: entre deux mondes.
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